États-Unis : Mike Pence, ancien vice-président, retire sa candidature à la présidentielle 2024

Mike Pence
Mike Pence se retire de la campagne présidentielle. © Kyle Mazza / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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avec AFP / Crédits photo : Kyle Mazza / NurPhoto / NurPhoto via AFP
La course à la présidentielle 2024 aux États-Unis se fera sans Mike Pence. L'ancien vice-président a annoncé samedi retirer sa candidature à l'investiture du Parti républicain en vue du scrutin. "Ce n'est pas mon heure", a-t-il déclaré en s'adressant à la Coalition juive républicaine (RJC) réunie en convention à Las Vegas.

L'ancien vice-président des États-Unis Mike Pence a annoncé samedi retirer sa candidature à l'investiture du Parti républicain en vue de l'élection présidentielle de 2024. "Je suis venu vous dire que c'est devenu clair pour moi : ce n'est pas mon heure", a déclaré Mike Pence, en s'adressant à la Coalition juive républicaine (RJC) réunie en convention à Las Vegas, dans le Nevada. "Après mûre réflexion et prière, j'ai décidé de suspendre ma campagne pour la présidence", a-t-il dit.

Donald Trump en tête des sondages

Le candidat Pence, qui était à la peine dans les sondages avec quelque 3,8% des intentions de vote selon le site spécialisé fivethirtyeight.com, n'avait guère de chance face à son ancien patron Donald Trump qui fait figure de grand favori des primaires républicaines, malgré ses déboires judiciaires. Il n'a donné aucune consigne visant à soutenir tel ou tel autre candidat lors de cette adresse qui a pris son auditoire complètement de court.

Les huit principaux candidats à l'investiture du Parti républicain doivent tous s'exprimer lors de ce rassemblement durant le week-end dont Donald Trump, qui caracole en tête des sondages, et son plus proche rival, le gouverneur de Floride Ron DeSantis.

Après des années de loyauté indéfectible à Donald Trump, son ancien vice-président a changé de ton après l'assaut contre le Capitole, le 6 janvier 2021. Et ce chrétien évangélique, farouche opposant à l'avortement, avait même décidé de défier son ancien patron lors des primaires républicaines de 2024 mais ses chances étaient très vite apparues réduites. Les militants fidèles à l'ancien président le considèrent en effet comme un "traître" parce qu'il a certifié au Congrès la victoire de Joe Biden à la présidentielle de 2020.