Chômage partiel et renforcement musculaire : le capitaine de Nîmes raconte son confinement

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Anthony Briançon, le capitaine du Nîmes Olympique © PASCAL GUYOT / AFP
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Jean-François Peres, édité par Maxime Dewilder
La Ligue 1, comme toutes les compétitions sportives françaises, européennes et mondiales, est à l'arrêt pour ralentir la propagation de l'épidémie de coronavirus. Anthony Briançon, le capitaine du Nîmes Olympique, était sur Europe 1 dimanche pour livrer la manière dont il supporte cette période de confinement.
INTERVIEW

Pour le deuxième weekend de suite, les passionnés de football ont dû ronger leur frein, privés de leur passion. Depuis vendredi 13 mars, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a décrété la suspension "jusqu'à nouvel ordre" des matchs de Ligue 1 et de Ligue 2 pour tenter à son échelle de ralentir l'épidémie de coronavirus. Le capitaine du Nîmes Olympique, Anthony Briançon, était sur Europe 1 dimanche pour raconter la manière dont il vit cette période si particulière.

Les footballeurs, comme les autres salariés français, sont confrontés à une situation inédite. "Je suis toujours salarié du Nîmes Olympique mais je ne perçois que 84% de mon salaire net", précise Anthony Briançon au sujet de son chômage partiel. "Le club a essayé de trouver la meilleure solution pour ne pas se mettre en péril", indique encore le capitaine. Et pour cause, le Nîmes Olympique, actuellement 18ème du championnat, dispose du plus petit buge de l'élite. Anthony Briançon reconnaît que "la situation est compliquée mais elle l'est pour toutes les entreprises".

Programme physique et groupe WhatsApp

Côté sportif, le capitaine des Crocos, comme ses partenaires, suit un programme physique. Grâce à un groupe WhatsApp, il échange quotidiennement avec les autres joueurs et le staff. "Le club nous donne un programme à respecter", explique-t-il, "avec de l'entretien physique, de la course si possible et il y a aussi un suivi au niveau du poids et de la prise de masse".

Car si le flou autour de la date de reprise du championnat demeure, les joueurs se doivent d'être prêts à tout moment. "Si on ne fait rien, on va revenir à la ramasse !", prévoit Anthony Briançon. "Il faut garder un certain rythme et s’entretenir. Avec deux semaines de confinement, qui vont peut-être durer plus longtemps, si on n’arrive pas à s’imposer un entretien personnel et physique, on est cuit !"

En attendant le retour sur les pelouses de Ligue 1, Anthony Briançon patiente, chez lui, avec sa famille et son meilleur ami accompagné de femme et enfants. "Ça passe un peu plus vite avec eux et puis j’ai un petit jardin avec un terrain de pétanque donc on peut faire des activités", se réjouit-il, sans jamais oublier l'essentiel, "des activités et aussi un peu de renforcement musculaire".