Qui dit nouvelle année, dit nouvelles résolutions. Anne Cazaubon vous donne quelques clés pour empêcher toute démotivation ou découragement face à vos objectifs de 2018.
Elle a encore quelques confettis dans les cheveux, c’est Anne Cazaubon qui vient nous délivrer sa chronique de développement personnel, Antidote.
Bienvenue dans "le jour d’après". Oui, aujourd’hui jour 2 de l’an 2018 et tel que je vous vois, hop hop hop hop hop, restez par là, vous êtes déjà en train de faire marche arrière sur toutes ces intentions que vous avez lancées pour cette nouvelle année qui s’offre à vous. Oui, Il y a quelques heures, souvenez-vous, une coupette dans chaque main, vous avez promis d’arrêter de fumer, de voyager plus, de finir d’écrire ce roman, de changer de poste, vous mettre au 4/5ème pour voir grandir vos colocs, pardon, vos enfants.
Bref, de retour à la réalité, encore un peu barbouillé de la veille, je vous sens un peu fébrile sur le projet global, tout à coup. Alors, pour éviter de piétiner vos projets, (ou pour éviter que d’autres viennent s’essuyer les rangers ou les talons de 12 sur votre plan d’action,) on se reconcentre sérieusement !
Alors par quoi on commence ?
Premier point : je vous invite à clarifier vos intentions, et cette fois-ci de le faire à jeun ! Parce que mine de rien, ça vous énerve, je le sens bien. Vous regardez autour de vous, et vous avez l’impression que tout le monde avance, que chacun mène ses projets jusqu’au bout, sauf vous.
Sauf que j’ai une mauvaise nouvelle pour votre petit vélo intérieur, celui qui mouline tout seul, et pas seulement dans le Col du Tourmalet, H24. Arrêtez de dire que c’est parce qu’ils ont été pistonnés qu’ils sont là où ils sont, que c’est parce qu’ils ont des facilités d’écriture, que pour eux, ça vient tout seul, et qu’ils ont pondu leur roman en un claquement de doigt, que c’est parce qu’ils sont aidés financièrement par leurs parents qu’ils ont fait ce grand voyage, que c’est simple pour lui parce qu’il n’a pas d’enfants d’entamer cette formation de pâtissier en cours du soir.
NON, c’est absolument faux. Ce qui est vrai, c’est qu’Il y a tout un tas de gens beauuuuuuucooouuuuup moins qualifiés que vous qui font exactement ce que vous voudriez faire et s’ils le font, c’est simplement parce qu’ils ont crû en eux. Point final ! Alors oui, ce genre de constat titille, appuie là où ça fait mal (oui, juste là) et à la fois, c’est aussi les blessures d’amour-propre qui font réagir, et qui font avancer dans la vie.
Donner un titre de film à votre année
Alors maintenant que je sens que j’ai votre attention, je vous propose, pour ne pas perdre de vue vos projets, de, par exemple, donner un titre de film à votre année. Est-ce que 2018 sera "La vie rêvée des anges", "On connaît la chanson", ou plutôt "la ruée vers l’or". Et à chaque fois que vous commencerez à vous lâcher, la main, j’entends, à baisser les bras, ou à abandonner littéralement vos projets, rappelez-vous que vous n’avez pas baptisé votre année "Voyage au bout de l’enfer" ou "Apocalypse now", hum ?!
Enfin pour terminer, je ne vous laisserai pas sans en remettre une petite couche sur l’entourage. Ah oui, eux, croyez-moi, je vous invite à les avoir bien à l’œil pour cette année. Parce que si vous le voulez, si vous le décidez en conscience, et que vous posez des actes pour matérialiser votre engagement vis-à-vis de vous-même, non seulement de grands changements vous attendent, mais surtout de grands mouvements pour vous. Et donc, certainement dans vos liens, dans votre premier cercle (et là, je dois, dire, qu’après avoir passé quelques jours avec eux pendant ces fêtes, vous vous dites que c’est pas gagné ou qu’il va falloir mener votre plan génial, jusqu’au bout, en sous-marin, en prenant tout le monde par surprise le jour où ça marchera !)
Votre entourage, votre premier cercle doit vouloir vous voir gagner ! Ils se doivent d’être vos premiers supporters, vos soutiens dans tout ce que vous entreprenez pour vous réaliser. Et en cas de victoire, en cas de bonne nouvelle, de concrétisation de l’un de vos rêves, ce premier cercle, s’il est de votre côté, s’il est bienveillant, s’il ne pense pas qu’à son petit nombril, vous applaudira. Euh non. On parle d’un vrai soutien, de liens francs, honnêtes, de gens qui vous encouragent. Ah quand même. Et si ce n’est pas le cas, surtout, surtout, n’attendez pas ! Non, arrêtez de quémander de l’amour, de la reconnaissance, du soutien. Non, changez de cercle, tout simplement !