Mardi dans "La vie devant soi", Anne Cazaubon nous vante les vertus du vide.
Quand on a passé des soirées entières à faire des cartons de livres qu’on ne relira jamais, de vêtements que l’on ne porte plus depuis des années ou encore de cadeaux jamais déballés, on repense sa vie de fond en comble. Et surtout sa manière d’investir l’espace.
L’évacuation. Depuis quelques semaines, je m’allège, je désencombre et petit à petit, mon salon, qui s’était transformé en annexe du "bon coin" reprend forme humaine. Je dois avouer que vider ses placards permet d’abord de savoir ce que j’ai, de réaliser qu’on a TOUT ce qu’il nous faut. Mesurer les contours de tout ce que l’on a permet de gagner en sécurité intérieure, d’arrêter de ressentir du manque et surtout, d’éviter de racheter. "Less is more" comme disent les Américains. Moins d’affaires, c’est moins de ménage et de temps passé à classer.
Pacifier. On peut ensuite passer au reste, c’est-à-dire nos engagements par exemple. Si vous avez tout le temps l’impression d’être débordé, voire submergé, peut-être que vous pouvez vous demander si vous utiliser véritablement votre temps au mieux. Et là-dedans, le maître-mot, c’est sim-pli-fi-cation avec en "petit 1", la liste des endroits où il faut absolument que je sois - les obligations - et "petit 2", les passions.
Cela va me permettre d’identifier ce qui n’est ni essentiel, ni amusant, et que je peux éventuellement zapper. La bonne nouvelle, c’est qu’avec tous ces espaces vides dans votre agenda, vous allez pouvoir y inscrire un temps privilégié que vous prendrez avec vous-même. Parce que je vous rappelle que le temps file et qu’il est grand temps d’être impitoyable quant à votre projet fou, dont pour l’heure, personne n’a encore entendu parlé.
Alors oui, il devient important de noter ce qui vous fait perdre du temps, de vous observer toute une journée, et de vous voir faire. Il est plus que temps d’identifier ce qui vous freine et de programmer les étapes qui vous mèneront là où vous voulez aller.