Dans "La vie devant soi", Anne Cazaubon plaide, plus que jamais, pour que vous vous laissiez tenter par le développement personnel.
Je crois profondément que c’est en osant montrer ses cicatrices, que l’on peut dire qu’il est possible de se relever, qu’il est possible de mettre à distance et d’être bien plus que son enfance, son addiction ou son trauma. Quand je parle de moi, je parle de chacun d’entre nous, parce que nous sommes tous reliés.
Le développement personnel, une expérimentation. Le développement personnel se vit ! Ça s’essaye! Personne ne saura mieux que vous si vous avez envie d’être heureux et de quelle manière, vous pouvez être heureux. Personne ne saura mieux que vous si l’hypnose vous convient ? Si, c’est ce qui peut alléger vos tensions, votre anxiété. La même chose pour la méditation ! Il y a tellement de manière de méditer que si vraiment vous avez envie de vous y mettre, vous allez trouver. Le développement personnel est un chemin et le seul GPS qui fonctionne, c’est celui qui est bon juste pour vous. Celui que vous choisirez.
Sa voie. Bizarrement, on est capable de s’inscrire à un cours de céramique ou de salsa en début d’année, et puis finalement de ne plus être si emballée que ça et d’arrêter au mois de juin (tout en ayant laissé une petite fortune en frais d’inscription). Alors qu’on hésite pendant des années à aller consulter un thérapeute, ou un coach, en se demandant si ça va marcher.
Alors oui, je parle de mon développement personnel et par exemple, de ce type dans la rue, qui gratuitement au volant, vous hurle dessus. De cette personne qui appuie sur le bouton qui fait mal, parce que vous vous prenez une charge violente et gratuite, sans rien avoir demandé à personne. Là encore, il y a la voie subie, celle de la rumination, celle de "c’est toujours sur moi que ça tombe" et la voie choisie. Celle qui, peut-être via la thérapie, permet de faire le lien avec d’autres situations lors desquelles vous n’avez pas eu votre mot à dire, enfant, par exemple, et de prendre par la main, la petite fille ou le petite garçon que j’étais, et d’aller lui dire que plus tard, ça s’arrête, que plus tard, on ose l’ouvrir. Et que plus tard, on parle dans un micro, pour réparer tout cela !