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Alexis Patri
Son nouveau spectacle "Thomas VDB s’acclimate" devrait revenir en janvier 2021 à l'Européen à Paris, après seulement 12 dates de rodage avant la fermeture des salles de théâtre. Invité jeudi de "Culture Médias", l'ancien journaliste musique et actuel humoriste revient sur son obsession d'adolescence pour la musique, à une époque révolue où on l'écoutait sur cassettes. 
INTERVIEW

Il nous parle d'un temps que les moins de 20 ans... Thomas VDB aime tellement la musique qu'elle a été au cœur de ses deux carrières. Un temps journaliste musique (il a été rédacteur en chef du magazine Rock Sound), l'humoriste a placé plusieurs fois sa passion au centre de plusieurs de ses spectacles (son premier et son troisième one-man show s'appelaient En Rock et en Roll et Thomas VDB chante DaftPunk). Jeudi, il se souvient avec humour des cassettes audio qui ont accompagné la naissance de son obsession musicale au micro de Culture Médias.

"J'avais un radio-réveil lecteur et enregistreur de cassettes"

Quand Thomas VDB tombe dans la musique, son grand frère possède un lecteur de 45 tours. Et lui l'équipement de la génération suivante. "J'avais un radio-réveil lecteur et enregistreur de cassettes", se souvient l'humoriste. Un objet qui fleure bon le début des années 1990. "Il fallait que je le colle au lecteur de vinyles de mon frère pour enregistrer des chansons sur mes cassettes."

Cet enregistrement demandait des précautions qui rappelleront des souvenirs à certains. "Il ne fallait surtout pas rentrer dans la chambre à ce moment-là en demandant 'Tu fais quoi ?'", explique Thomas VDB. "Parce que à chaque fois que j'allais écouter la chanson après, j'allais entendre 'Tu fais quoi ?' en plein milieu."

"J'ai fait des compilations à mes premières petites amies" 

Pendant l'adolescence de l'humoriste, la passion des cassettes est collective. Grâce aux walkmans, c'est la première fois qu'on peut écouter de la musique partout. "Il y avait trafic de cassettes, séduction par la cassette", sourit Thomas VDB. "J'ai fait des compilations à mes premières petites amies".

Son obsession des compilations nait à cette époque, et occupe la plupart de son temps, même quand il n'était pas chez lui. "Quand j'étais en cours, je pensais aux CD que me prêtaient des copains. Je me disais : 'Cet album fait 47 minutes. Donc, il faut que je mette un morceau sur la phase 2 et que je trouve un album de 40 minutes pour compléter la deuxième phase de la cassette'", s'amuse-t-il aujourd'hui. "C'était vraiment la question qui me préoccupait le plus quand j'étais adolescent."