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«Brigitte Bardot a toujours été traquée», souligne la réalisatrice du documentaire «Bardot»

Amélia Porret . 1 min
Elora Thevenet, réalisatrice du documentaire "Bardot", était l'invitée de Christine Kelly, ce mardi 23 décembre.
Elora Thevenet, réalisatrice du documentaire "Bardot", était l'invitée de Christine Kelly, ce mardi 23 décembre. © Europe 1

Elora Thevenet, réalisatrice du documentaire "Bardot", revient sur la souffrance de l'actrice française, "traquée" sans relâche par des milliers de personnes au cours de sa carrière. Réécoutez l'extrait.

Le documentaire Bardot, sorti en salle le 3 décembre dernier, revient sur la vie de l'actrice, de sa carrière artistique à son engagement pour la cause animale. Sa réalisatrice, Elora Thevenet, était invitée dans l'émission Christine Kelly et vous, ce mardi 23 décembre. Au micro d'Europe 1, elle dit avoir été touchée par cette femme et son "parcours pluriel". 

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"J'ai découvert une femme qui m'a surprise [...] et j'avais envie que le public, en allant en salle, passe un moment avec elle comme moi j'ai eu la chance de la rencontrer", confie-t-elle, rappelant que Brigitte Bardot n'a pas seulement œuvré pour la cause animale. "Elle a fait aussi beaucoup pour la liberté des femmes et aussi pour la sororité", souligne-t-elle.

"L'animal derrière l'objectif de la caméra"

"Sa voix, c'est le fil rouge du film", explique la réalisatrice qui raconte qu'au départ Brigitte Bardot ne devait pas du tout être filmée. Si ce n'est pas facile pour elle de se livrer, Elora Thevenet raconte avoir eu "une belle connexion grâce à la cause animale". Le documentaire montre, par ailleurs, la part sombre de la célébrité, qui a été une souffrance pour Brigitte Bardot. 

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"On sent vraiment le parallèle, dans le film, entre la proie traquée, c'est-à-dire l'animal derrière l'objectif de la caméra, et l'animal traqué derrière le viseur du fusil. Il y a toujours eu cette métaphore pour elle, parce qu'elle a toujours été traquée", insiste Elora Thevenet. "Si on se fait harceler par une personne, on n'en peut plus. Mais elle, c'était par des milliers, et c'était tous les jours et tout le temps. Et jamais une seconde de répit", rappelle-t-elle.