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Immigration : «L'idée n'est pas de déménager le continent africain en Europe», affirme Sébastien Chenu

Europe 1 . 1 min

Au micro de Sonia Mabrouk ce mercredi matin, Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, a évoqué la question migratoire et estimé que "l'urgence" était d'"arrêter le flux". Selon lui, l'immigration pose des problèmes "économiques" et "culturels".

Elle vient de dépasser les 2 millions de signatures. La pétition lancée par Philippe de Villiers réclamant un référendum sur l'immigration connaît un franc succès. Invité à s'exprimer sur la question au micro de Sonia Mabrouk sur Europe 1 et CNews, Sébastien Chenu a salué une initiative qui "fait oeuvre utile". 

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"Lorsque 500.000 personnes arrivent dans un pays chaque année, ils arrivent évidemment avec des moeurs parfois différentes, des coutumes différentes et parfois même avec la volonté de changer le pays dans lequel ils arrivent. Cela provoque des changements sociologiques et culturels", poursuit le vice-président du Rassemblement national

"L'urgence, c'est déjà d'arrêter le flux"

S'il refuse de reprendre à son compte le terme de "grand remplacement" - une théorie "souhaitée" par Jean-Luc Mélenchon, dit-il - il considère que l'immigration pose des problèmes à la fois "économiques", mais aussi "culturels". "L'idée n'est quand même pas de transférer, de déménager le continent africain sur le continent européen, parce que ce n' est pas possible", ajoute le député du Nord qui "en [veut] à ceux qui nous gouvernent depuis si longtemps". 

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Sébastien Chenu enjoint d'ailleurs Bruno Retailleau à agir sur la question. "Aucune cour ne viendra lui taper sur les doigts s'il arrêtait demain de donner la nationalité française à des milliers de gens et le droit d'asile à des milliers de gens. Je pense qu'il faut arrêter le flux. L'urgence, c'est déjà d'arrêter le flux", conclut-il.