Jean-Luc Mélenchon répète ses propos sur le grand remplacement et la créolisation de la France
À quelques heures de l'examination des motions de censures déposées par la France Insoumise, le leader du parti Jean-Luc Mélenchon continue sa stratégie pour déstabiliser le Parti socialiste, qui soutient le Premier ministre.
À 15 h 30, ce mercredi, les deux motions de censure déposées par la France insoumise seront examinées, motions vouées à l'échec sans les voix du Parti socialiste. Et pourtant, même isolé, Jean-Luc Mélenchon continue sa stratégie de radicalisation, notamment en allant encore plus loin sur l'immigration.
"Nous sommes voués à être une nation créole et tant mieux !"
Après avoir vanté la créolisation la semaine dernière, c'est-à-dire la suppression de différentes cultures pour en former une nouvelle totalement déracinée, Jean-Luc Mélenchon enfonce le clou et plaide dorénavant pour un grand remplacement du peuple français.
"Dans notre pays, une personne sur quatre, un grand-parent étranger. 40 % de la population parle au moins deux langues. Nous sommes voués à être une nation créole et tant mieux ! Que la jeune génération fasse le grand remplacement de l'ancienne génération", alerte-t-il.
Et le leader insoumis ne s'arrête pas là. Il demande aux nouvelles générations issues de l'immigration "de guérir la France des plaies du racisme". Une affirmation entièrement démentie par les chiffres. Selon Euronews, la France est dans les cinq pays européens avec le moins de discriminations.
Jean-Luc Mélenchon a minutieusement préparé cette provocation. L'insoumis cherche à coincer les socialistes pile le jour du vote de la motion de censure entre sa position et celle de François Bayrou sur le sentiment de submersion. Sachant que le PS va soutenir le Premier ministre.
