Des espaces de co-working, comme le Deskopolitan à Paris, sont des réflexions menées par les promoteurs immobiliers pour penser les immeubles de demain. 1:23
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Elise Denjean, édité par Baptiste Denis , modifié à
La crise du coronavirus oblige à repenser le logement. Les promoteurs immobiliers l'ont bien compris et planchent déjà sur des immeubles adaptés au co-working qui laisseraient plus de place à la végétation et aux terrasses. 

Obligés de rester chez eux pendant deux mois de confinement à cause de l'épidémie de coronavirus, les Français, surtout ceux habitant dans les grandes agglomérations, se sont sentis à l'étroit dans leur logement. Certains ont déjà décidé de faire leurs valises pour la campagne et des habitats plus grands. Mais pour ceux qui restent, les architectes réfléchissent déjà à l’urbanisme de demain.

Dans les immeubles, les envies de changement sont importantes. Selon Philippe Young, promoteur immobilier, les Français recherchent avant tout un espace compatible avec le travail à domicile. "Les gens veulent être capable de s’isoler dans un lieu qui le permette : un bureau ou une pièce qui peut s’adapter au télétravail", explique-t-il.

Déjà en vogue avant la période du Covid-19, le co-working, pourrait désormais se faire au pied de sa porte. "Pourquoi ne pas disposer d’un espace de co-working, où les habitants peuvent venir travailler, à l’intérieur d’un immeuble ? Ces projets, les promoteurs sont en ce moment même en train d’y travailler", affirme Philippe Young.

"La moindre verdure apportera une valeur ajoutée"

En centre-ville, il y aura une prime pour les appartements avec vue disposant d’une belle terrasse et pour les maisons avec un jardinet. La moindre verdure apportera de la valeur ajoutée au bien immobilier d’une façon bien plus importante que jusqu’alors. Les toits-terrasses, par exemple, seront particulière prisés. "La place du vert et de la végétation dans un endroit communautaire comme un jardin de 400m2 partagé me semble très intéressante", expliquait à ce sujet Alexandra François-Cuxac, la présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers de France sur Europe 1.

Revers de la médaille, tous ces aménagements vont avoir un coût, ce qui pourrait finalement pousser les éventuels acheteurs à s’éloigner des grandes villes.