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Dermatose nodulaire, accord UE-Mercosur... «Il faut faire confiance à nos agriculteurs», assure Karl Olive

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

A la veille de Noël, la colère des agriculteurs peine à retomber. Certains d'entre eux sont d'ailleurs prêts à passer le réveillon sur des points de blocage afin de faire entendre leurs revendications. Pour Karl Olive, député EPR des Yvelines, il est essentiel de les écouter et de leur faire confiance.

L'esprit de Noël ne suffira sans doute pas à calmer la colère agricole. En ce mercredi 24 décembre, de nombreux exploitants continuent de manifester pour faire entendre leurs revendications. Ils dénoncent, entre autres, la gestion gouvernementale de l'épidémie de dermatose nodulaire, qui touche les bovins, et s'opposent fermement à l'accord UE-Mercosur, dont le vote a été reporté à janvier

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Pour Karl Olive, député Ensemble pour la République des Yvelines, il est primordial d'entendre les raisons de la colère paysanne. "Il faut écouter les agriculteurs", martèle-t-il et "leur faire confiance". "On a bien vu sur ce qu'il se passait sur la dermatose nodulaire, les agriculteurs disent que plutôt que d'éradiquer toute la filière dès qu'il y a effectivement un soupçon de contamination, on pourrait les mettre en quarantaine s'ils étaient vaccinés. Écoutons-les !", insiste le député. 

"Un contrat gagnant-gagnant" 

S'agissant de l'accord UE-Mercosur, l'élu des Yvelines estime que les exploitants souhaitent tout simplement "un contrat gagnant-gagnant, une réciprocité entre ce que l'on nous demande et ce que nous devons faire que ce soit à l'endroit des Etats-Unis ou du Mercosur sur les viandes bovines du Brésil ou d'Argentine". 

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Plusieurs syndicats agricoles étaient reçus mardi après-midi à l'Elysée par Emmanuel Macron. Une réunion qui n'a pas convaincu les principaux intéressés. "Les avancées que le président de la République nous porte ne nous conviennent pas", a une nouvelle fois martelé mardi soir le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, à la sortie. "Importer du reste de la planète des produits qui ne correspondent pas aux standards européens et à ce qu'on nous demande tous les jours dans nos fermes, ça n'est pas possible", a-t-il ajouté.