Covid : plus de 4 millions de personnes prioritaires attendent encore un vaccin, dit Véran

Olivier Véran a fait cette déclaration lors d'une visite de la cellule de crise de l'ARS Île-de-France à Saint-Denis.
Olivier Véran a fait cette déclaration lors d'une visite de la cellule de crise de l'ARS Île-de-France à Saint-Denis. © Ludovic MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a estimé mardi que "quatre millions de personnes" au moins attendaient encore un vaccin contre le Covid-19 dans les tranches d'âge prioritaires. Les communes qui auraient rempli leur objectif de vaccination prioritaire sont invitées par le ministre à étendre leur campagne aux publics prioritaires des environs.

"Quatre millions de personnes attendent un vaccin", a indiqué mardi le ministre de la Santé Olivier Véran rappelant l'importance de prioriser, même si "certains grands centres de vaccination métropolitains ont des créneaux de vaccination qui restent ouverts". "Si on se fixe une cible de 80% d'une tranche d'âge qui doit être vaccinée pour être protégée, il y a encore 4,3 millions de Français qui relèvent de la vaccination qui n'ont pas encore été vaccinés", a indiqué Olivier Véran à l'issue d'une visite de la cellule de crise de l'ARS Île-de-France à Saint-Denis, rappelant sa volonté de vacciner "par priorisation de tranche d'âge".

Des places disponibles dans des grands centres de vaccination

Interrogé sur des rendez-vous restant disponibles au centre de vaccination installé au Stade de France, le ministre a indiqué faire "le constat qu'il y avait un certain nombre de grands centres, surtout les grands centres de vaccination métropolitains, qui ont des créneaux de vaccination qui restent ouverts", notamment en Seine-Saint-Denis ou dans le Val d'Oise.

Mais pour lui, cette situation ne reflète en rien la situation d'autres départements, "peut-être moins métropolitains et dans lesquels il y a encore des personnes plus âgées qui attendent de se faire vacciner". Ces disponibilités seraient plutôt "le reflet de l'augmentation des livraisons de vaccins notamment des vaccins à ARN messager en Île-de-France et des 20% de créneaux en plus qui ont pu être ouverts par rapport à ce qui avait été attendu".

"Ce n'est pas parce qu'une commune aurait vacciné 70 % ou 80 % de ses personnes âgées, qu'elle doit commencer à proposer la vaccination à des gens qui ont des risques beaucoup plus faibles de faire des formes graves", a-t-il ajouté invitant ces communes à faire venir les personnes éligibles des environs.