soldes France 1:00
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Jean-Jacques Héry, édité par Pauline Rouquette
À dix jours de la fin des soldes d'hiver 2021, l'heure est au premier bilan. Et il est mitigé selon le président des commerçants de France, Francis Palombi, interrogé par Europe 1. En raison du Covid-19 et du couvre-feu, la cuvée 2021 a été moins bonne que celle de 2020, mais demeure toujours meilleure que ce à quoi s'attendaient les commerçants.
INTERVIEW

Alors que les soldes d'hiver ont été prolongés jusqu'au 2 mars pour permettre aux clients d'étaler leurs achats et de "compenser le contrecoup du couvre-feu à 18 heures", l'heure d'un premier bilan a sonné, et il est mitigé. Après des soldes d'hiver 2019 et 2020 historiquement bas en raison des différents mouvements sociaux, l'objectif était de réussir les soldes 2021, mais c'était sans compter sur le Covid. Avec la généralisation du couvre-feu à 18 h, les soldes d'hiver 2021 ont été moins bonnes que l'année passée, affirme Francis Palombi, président des commerçants de France, au micro d'Europe 1.

"Perte de chiffre d'affaires inévitable"

"Le couvre-feu a affecté l'ambiance des soldes, parce qu'il y a deux ou trois heures de moins pour vendre", poursuit Francis Palombi, évoquant une perte de chiffre d'affaires inévitable. Toutefois, celui-ci note que le bilan est meilleur que celui auquel les commerçants pouvaient s'attendre initialement. Par ailleurs, "la décision de Bercy de rallonger les soldes avec des dimanches ouverts également a été une bonne décision sur le plan économique". En effet, la prolongation a été décidée par le ministère de l'Économie et des Finances pour permettre aux commerçants "de vendre leurs stocks", alors que la consommation des Français est en berne à cause des restrictions mises en place pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.

 

 

Dès leur lancement, le 20 janvier dernier, les soldes avaient dans ce contexte connu une affluence bien moindre que d'ordinaire. Les soldes, sur lesquels de nombreux commerces misaient pour sauver leur saison sans toutefois en espérer de miracle, ont ensuite été bousculés par la fermeture depuis le 31 janvier des centres commerciaux et grands magasins de plus de 20.000 mètres carrés.