Coronavirus : un vaccin universel disponible "vers la fin de l'année"

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Ugo Pascolo , modifié à
Invité d'Europe Matin, Pascal Brandys, PDG de la société Phylex Biosciences, qui développe un vaccin universel contre le coronavirus, explique le principe de son sérum qui doit protéger contre tous les futurs variants. Un remède dont il espère voir les premières doses injectées aux patients "vers la fin de l'année 2021". 
INTERVIEW

Alors que les différentes mutations du coronavirus inquiètent un grand nombre de pays à travers le monde, lui pense avoir trouvé la solution. Tandis que les différentes autorités sanitaires tentent de savoir si les vaccins disponibles sont efficaces contre les souches britannique, brésilienne ou encore sud-africaine, Pascal Brandys et sa société développent un vaccin universel. Invité d'Europe Matin, le PDG de la société Phylex Biosciences, explique le principe de ce sérum qui devrait être disponible "vers la fin de l'année". 

Un vaccin qui "anticipe les mutations futures"

"Les vaccins qui sont administrés aujourd'hui (Pfizer, AstraZeneca...) sont des vaccins de première génération, qui ont tous un temps de retard par rapport au virus." Le coronavirus mutant fréquemment, comme celui responsable de la grippe, il faut pouvoir protéger la population de ces variants avant même qu'ils n'apparaissent, un sérum qui "anticipe les mutations futures". Et c'est précisément ce sur quoi travaille Pascal Brandys. Grâce à son candidat-vaccin qui contient un antigène "plus puissant par rapport aux vaccins actuels mais surtout polyvalent". 

Concrètement, le vaccin qu'est en train de mettre au point Phylex Biosciences pourrait "être en mesure d'être efficace contre un très grand nombre de variants", affirme Pascal Brandys. Si ce sérum tient ses promesses, il permettrait d'éviter de faire des rappels de vaccination à l'échelle planétaire dès qu'un nouveau variant verra le jour, et finalement ne plus être en retard par rapport aux mutations. 

Vers un essai clinique de phase 1 et 2 

Mais avant de voir ce vaccin autorisé par les autorités de santé, il va falloir faire preuve de patience. "On terminé la recherche préclinique, c'est-à-dire démontrer l'efficacité du vaccin sur les animaux. Maintenant, il faut produire ce vaccin avec des lots cliniques susceptibles d'être administrés chez l'homme et obtenir les autorisations de faire un essai clinique de phase 1 et de phase 2."  Des tests que Pascal Brandys voudrait d'ailleurs faire en France. 

Si tout ce passe selon le plan de l'entreprise, son vaccin universel contre le coronavirus et ses variants présents et futurs sera administrés aux patients "vers la fin de l'année".