Avec les départs en vacances en plein confinement, les contrôles de police vont être renforcés et multipliés ce week-end. 1:17
  • Copié
Stéphane Frangi, édité par Ariel Guez
Alors que la météo sera radieuse pour ce week-end pascal, qui rime par ailleurs avec le début des vacances pour sept régions métropolitaines, les autorités sont inquiètes de voir se dégrader le respect du confinement. "Si on constate un relâchement, on assistera à une reprise de l'épidémie", prévient au micro d'Europe 1 Philippe De Mester, directeur général de l'ARS Paca.

C'est un cocktail explosif. Alors que les Français vont achever lundi soir leur quatrième semaine de confinement, décrété le 17 mars pour tenter d'endiguer la propagation du coronavirus, sept régions de métropole voient commencer ce samedi leurs vacances de Pâques. Début avril, l'Île-de-France et l'Occitanie avaient vécu le même scénario, provoquant ainsi plus de 67.000 verbalisations et 1.4 million de contrôles réalisés par les forces de l'ordre, tout départ en vacances étant interdit. 

Rester "bien accrochés à ces règles de confinement"

Dans les Bouches-du-Rhône, où le temps s'annonce radieux ce week-end, le préfet de région Provence-Alpes-Côte d'Azur ne cache pas son inquiétude. "Les week-ends des Marseillais, des Toulonnais ou des Niçois en montagne ou en station balnéaire, ce n'est pas possible", explique Pierre Dartout au micro d'Europe 1. "Certes, il est tentant de sortir, mais il est vital que nous restions bien accrochés à ces règles de confinement", martèle-t-il. 

Car il y a en ligne de mire la crainte de voir certains indicateurs sanitaires aujourd'hui positifs repartir dans le rouge. "C'est clair et net : si on constate un relâchement, immanquablement, dans un délai de huit à dix jours, on assistera à une reprise de l'épidémie", prévient au micro d'Europe 1 Philippe De Mester, directeur général de l'ARS Paca.

Comme le week-end dernier avec la première vague de départs en vacances depuis l'Île-de-France et l'Occitanie, les contrôles vont dont être renforcés et multipliés, sur tous les réseaux routiers et autoroutes. Pour le seul département des Bouches-du-Rhône, près 1.200 gendarmes et policiers vont être mobilisés, pour des patrouilles qui seront également aériennes et maritimes.