Publicité
Publicité

Canicule : malgré 1,5 milliard d'euros investis pour rénover les écoles marseillaises, les établissements souffrent de la chaleur

Stéphane Burgatt - Mis à jour le . 1 min

À Marseille, un plan d'aide à la rénovation des établissements scolaires a été mis en place par l'État auprès de la mairie. Mais malgré ces 1,5 milliard d'euros d'aide, l'argent n'est pas suffisant pour répondre aux problèmes liés à la canicule qui frappe la France en ce début de semaine.

La vague de chaleur qui touche la France cette semaine est particulièrement difficile pour les écoliers. Ces derniers jours avant les grandes vacances, le mercure a dépassé les 30 degrés dans certaines salles de classes, car souvent mal isolées. Et malgré des plans de soutien de l'État aux mairies, comme à Marseille où 1,5 milliard d'euros ont été insufflés pour l'aide à la rénovation, l'argent ne suffit pas à régler l'ensemble des problèmes.  

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

Malaises et saignements de nez

Devant une école de Marseille, l'inquiétude liée aux fortes chaleurs gagne les parents, comme Marie, mère d'une fillette de 4 ans. "Elle en souffre, on la récupère transpirante et on sait qu'à cet âge-là, ils ne sont pas en âge de se réguler. Donc c'est inquiétant quand même pour leur santé, pour leur sécurité", confie-t-elle au micro d'Europe 1.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Dans les quartiers nord en souffrance de la ville, les enseignants se sentent démunis face aux enfants agités ou somnolents. L'une des professeurs explique que l'école où elle opère est "sans ventilation". Avant d'ajouter que "la mairie a fini par envoyer quelques ventilateurs, mais il n'y en a largement pas assez pour le nombre de classes". 

Étendu jusqu'en 2032 pour 470 établissements concernés, le Plan écoles ne prend pas en compte l'urgence de la situation selon Sébastien Fournier du SNUipp. Il explique voir "des élèves qui saignent du nez, des malaises, des malaises de collègues aussi". Et déplore que "le plan école, il prend le temps qu'il prend. Mais tout de suite il y a une urgence, on n'est plus en situation d'accueillir les élèves". 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Même son de cloche du côté de Sandra Rouvière, de Force ouvrière, qui aimerait voir être mises en places des solutions urgentes. La syndicaliste tempête que "c'est trop lent par rapport à une situation qui se dégrade beaucoup plus vite, parce que ce sont toutes des passoires thermiques". En attendant, "on achète des brumisateurs, des ventilateurs temporaires pour pallier le manque", explique-t-elle.