Coronavirus : les indicateurs de contaminations repartent à la hausse à Marseille et Aix

La métropole d'Aix-Marseille avait été placée en zone d'alerte maximale le 23 septembre.
La métropole d'Aix-Marseille avait été placée en zone d'alerte maximale le 23 septembre. © AFP
  • Copié
avec AFP
Malgré des mesures sanitaires renforcées depuis son passage en zone d'alerte maximale, la situation épidémique se dégrade dans la métropole d'Aix-Marseille. L'Agence régionale de Santé Provence-Alpes-Côte d'Azur alerte sur une flambée des nouveaux cas de coronavirus. Sept autres métropoles françaises ont basculé en zone d'alerte maximale.

Les cas de Covid-19 sont repartis à la hausse à Marseille et Aix-en Provence en dépit de leur passage en zone d'alerte maximale et des restrictions sanitaires, selon des chiffres de l'Agence régionale de santé (ARS). Le taux d'incidence, c'est à dire les nouveaux cas détectés durant sept jours, a atteint 271 pour 100.000 habitants durant la semaine du 5 au 11 octobre, contre 218 la semaine précédente, dans les communes d'Aix et Marseille. Chez les plus de 65 ans, il atteignait 209 nouveaux cas, contre 170 la semaine précédente, selon l'ARS Provence-Alpes Côte d'Azur, là aussi bien au-dessus du seuil de l'alerte maximale (100).

Un taux de positivité "en nette augmentation"

En dépassant le seuil de 250 pour 100.000, la métropole d'Aix-Marseille avait été placée en zone d'alerte maximale le 23 septembre. La fermeture des bars et restaurants étaient entrées en vigueur le 27, avant que les restaurants ne soient autorisés à rouvrir leurs portes mais avec un protocole sanitaire renforcé le 5 octobre. 

"Dans les communes d'Aix-en-Provence et de Marseille, la situation reste préoccupante avec un taux de positivité des tests qui augmente et atteint 13,3%" du 5 au 11 octobre contre 11,6% du 28 septembre au 4 octobre", relève l'ARS dans un point de situation. Ce taux de positivité pour toute la région Paca est "en nette augmentation" (10,5% contre 8,1% du 28 septembre au 4 octobre) alerte l'ARS dans une autre synthèse diffusée mercredi, ajoutant qu'elle constate "une accélération de la circulation virale dans la région". Emmanuel Macron doit s'exprimer devant les Français dans la soirée.

Sept autres métropoles en zone d'alerte maximale

Parmi les sept autres métropoles françaises, dont Paris, Lyon et Lille, qui ont basculé en zone d'alerte maximale depuis le 23 septembre, la situation est toujours critique à Saint-Etienne, avec un taux d'incidence hebdomadaire qui s'est envolé à 519 (et à 397 pour les plus de 65 ans), selon des chiffres de la préfecture de la Loire.

Ces derniers jours, le taux d'incidence a atteint 422 à Paris, contre 250 à 300 fin septembre, 424 à Lille et 256 à Toulouse, qui a basculé comme Montpellier en zone d'alerte maximale mardi. Les indicateurs sont nettement meilleurs dans d'autres villes. Le taux d'incidence se situait ainsi à 69 dans l'Eurométropole de Strasbourg, juste au-dessus du premier seuil d'alerte (50), à la date du 5 octobre.