Bruno Retailleau 1:02
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Ariel Guez , modifié à
Invité du Grand Rendez-vous sur Europe 1, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, est revenu sur la gestion de la crise sanitaire et économique liée au coronavirus en France. Interrogé sur le second tour des élections municipales, il a jugé que le scrutin ne pouvait se tenir en juin. "Personne ne se fait d'illusion", a-t-il dit. 
INTERVIEW

Quand les Français pourront-ils élire leurs maires ? Avec le confinement, le second tour des élections municipales a été reporté au 21 juin, plus d'un mois après le 11 mai, jour espéré du déconfinement. Mais pour Bruno Retailleau, invité du Grand Rendez-vous dimanche, cette date sera intenable. "Quel est celui qui prendra la responsabilité d’un second tour le 21 juin alors que vous aurez un tiers des départements en zone rouge ?", s'est-il demandé.

"Sans doute à la rentrée"

"Personne ne se fait d’illusion, c’est un secret de polichinelle (...) Évidemment que les municipales auront sans doute lieu à la rentrée", a-t-il dit. Néanmoins, le président du groupe Les Républicains au Sénat a une demande pour le gouvernement : constituer les conseils municipaux dans les communes "où le premier tour a été conclusif".

 

 

On ne peut pas mettre la démocratie locale sous cloche"

"Il faut qu’à la fin du mois de mai, au plus tard début juin, nous puissions élire les maires et les adjoints, parce que nous en avons besoin", a déclaré Bruno Retailleau, rappelant que plus de 30.000 villes étaient dans ce cas de figure. "On ne peut pas mettre la démocratie locale sous cloche", a lancé le sénateur de Vendée. 

"Il y a de plus en plus de tiraillements entre les équipes, je le constate", raconte Bruno Retailleau. "On leur demande de prendre des responsabilités avec la réouverture des écoles. Il faut que celles et ceux qui vont prendre ces responsabilités soient 'lavés' avec le suffrage universel et installés très rapidement à la fin du mois de mai", conclut-il.