Alors que les premières campagnes de vaccination contre le coronavirus débutent, il y a autant de positions sur ce sujet qu'il y a de sensibilités politiques. Et pour Marion Maréchal, ancienne députée FN du Vaucluse, c'est l'option d'une non-vaccination qui tient la corde. Interrogée sur son futur choix, la directrice de l'Institut des sciences sociales, économiques et politiques (Issep) de Lyon a répondu sur Europe 1 qu'elle ne pensait pas se faire vacciner dans quelques mois, une fois la possibilité offerte aux Français.
Pour expliquer son choix, déconseillé par les autorités scientifiques pour faire reculer l'épidémie, celle qui vient de lancer un centre de recherches à un an et demi de l'élection présidentielle a avancé plusieurs raisons : elle refuserait ce vaccin "parce que je ne suis pas une personne à risque et que manifestement le nombre de vaccins va être limité". La phase 3 de la campagne de vaccination, à destination du grand public, est prévue pour avril-juin 2021.
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L'argument de l'immunité collective
Marion Maréchal a aussi expliqué ne pas être "sûre que ce vaccin soit utile dans un mois, puisque nous nous dirigeons peu ou prou vers une forme d'immunité collective", alors que cette immunité collective est encore loin d'être acquise au niveau national.
"Je ne suis pas sceptique parce que les vaccins ont évidemment une utilité", a poursuivi l'ancienne parlementaire, "mais je suis un peu dubitative, pour être tout à fait honnête".