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Jean-Rémi Baudot, édité par Rémi Duchemin
Le gouvernement détaille jeudi les mesures comprises dans son plan de relance de 100 milliards d’euros destiné à limiter l’impact de la crise économique liée à l’épidémie de coronavirus. Matignon et l’Elysée insistent sur la portée historique du plan, et promettent un suivi scrupuleux de sa mise en action.

Après un report d'une semaine, afin de préparer au mieux la rentrée scolaire, le gouvernement détaille jeudi son plan de relance après la crise liée à l’épidémie de coronavirus. Une enveloppe inédite de 100 milliards d’euros et un espoir pour l’exécutif : profiter de la crise pour moderniser le pays.

"100 milliards, c’est la richesse perdue par la France avec cette crise. Il s’agit de reconstituer cette richesse en réinjectant massivement de l’argent dans l’économie", a expliqué Jean Castex. En somme, il faut effacer la crise :  voilà la philosophie du gouvernement. "On va essayer de remplir les bons de commandes…" a encore assuré le Premier Ministre, qui promet l création de 160.000 emplois l’an prochain.

"Ça ne sera pas un feu de paille". La promesse émane de l’un des principaux collaborateurs du Premier Ministre. A Matignon, on espère que ce plan de relance permettra d’effacer la crise économique liée au Covid-19. "D’ici à 2022, on devrait retrouver les niveaux de fin 2019", parie l’entourage de Jean Castex.

Pour cela, le gouvernement prolonge le "quoi qu’il en coûte", cher à Emmanuel Macron, qui lui avait déjà fait débloquer 460 milliards pendant le confinement".

Réaliser ou pérenniser des promesses présidentielles

Pour l’Elysée, l’objectif de ces 100 milliards est de soutenir l’économie, mais aussi de "préparer la France de 2030", selon la formule d’Emmanuel Macron. Le chef de l’état profite de ce plan pour réaliser ou pérenniser une partie de ses promesses : les baisses d’impôts de production, la transition écologique notamment via la rénovation thermique ou encore le soutien à l’emploi des jeunes.

L’exécutif promet de suivre ce plan au millimètre. Les administrations seront gardées sous pression pour obtenir des résultats. Jean Castex présidera un point d’étape tous les mois.