L'État prévoit 100 milliards d'euros, dont un tiers dédié à la transition écologique, afin de limiter la casse. 1:30
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Jean-Rémi Baudot, édité par Maxime Dewilder , modifié à
Depuis fin juillet dans le Var, au fort de Brégançon, le président de la République retrouvera la capitale dans les prochains jours. Sa rentrée s'annonce dense et placée, en toute logique, sous le sceau du coronavirus dont la circulation s'accélère en France et dans le reste du monde.

Dernières heures de vacances pour le chef de l’État. Emmanuel Macron devrait quitter le fort de Brégançon, dans le Var, d’ici mardi. La rentrée s’annonce chargée pour le président de la République, notamment à cause du rebond de l'épidémie de coronavirus.

Pendant l'été, le chef de l'État a multiplié les séances de travail depuis le fort de Brégançon. Vendredi, Jean Castex a même fait le déplacement dans le Var. Leurs échanges ont beaucoup tourné autour de la pandémie de Covid-19, alors que la France a enregistré 4.586 nouveaux cas entre jeudi et vendredi.

Un plan de relance de 100 milliards d'euros

La propagation du coronavirus est une source de préoccupation majeure au sommet de l’État. Et au-delà de la seule question sanitaire, l’exécutif se prépare à une cascade de mauvaises nouvelles liées à la pandémie, parmi lesquelles des faillites d'entreprises et des suppressions de postes.

Pour tenter de maintenir l'économie à flot, le gouvernement annoncera "la première semaine de septembre" un vaste plan de relance, a annoncé Gabriel Attal vendredi. Une présentation qui devait avoir lieu mardi mais qui a été repoussée pour permettre au gouvernement de se consacrer plus complètement aux échéances de la rentrée sur le plan sanitaire. L'État prévoit en effet 100 milliards d'euros, dont un tiers dédié à la transition écologique, afin de limiter la casse. Les derniers arbitrages ont été rendus vendredi par Emmanuel Macron.