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Crise politique : «Le chaos, c’est Macron», fustige Éric Coquerel

Europe 1 . 1 min

Sébastien Lecornu a affirmé dans une interview à la presse régionale que "LFI s'exclut elle-même de la discussion et préfère le désordre". Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos, Éric Coquerel a répondu aux propos du nouveau Premier ministre, fustigeant que "le désordre, c'est Macron, c'est pas nous".

Sébastien Lecornu a été nommé chef du gouvernement en début de semaine et a entamé les consultations pour composer son gouvernement. Le coordinateur de La France Insoumise, Manuel Bompard, a prévenu que les députés insoumis déposeront une motion de censure spontanée contre le gouvernement si ce dernier ne demande pas un vote de confiance.

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Ainsi, le nouveau Premier ministre a affirmé dans une interview à Ouest France ce week-end que "LFI s'exclut elle-même de la discussion et préfère le désordre". Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos, Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, a répondu au nouvel hôte de Matignon en affirmant que "le chaos, c’est Macron".

Le budget, "dernier risque pour Emmanuel Macron avant 2027"

Pour l'Insoumis, c'est le gouvernement démissionnaire et le président de la République qui ont causé ce "chaos" et ce "désordre". "Le désordre, c'est Macron, c'est pas nous", a-t-il répété. 

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"Celui qui à un moment donné dissout l'Assemblée après avoir perdu deux élections et qui impose des gouvernements minoritaires, c'est Macron", fustige Éric Coquerel. 

Le député LFI assure par ailleurs que son parti ne négociera pas "quelque chose, parce qu'on n'est pas dupes", en mentionnant également la volonté de Sébastien Lecornu de ne pas avoir recours au 49.3 pour faire passer le budget. Pour Éric Coquerel, il s'agit du "dernier risque pour Emmanuel Macron avant 2027". "Pourquoi ? Parce que le budget de fin 2026, même s'ils arrivent à le passer par loi spéciale, on sera tellement près de la présidentielle que ça sera fini", explique-t-il.

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Le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale estime ainsi qu'Emmanuel Macron attend du Rassemblement national et du Parti socialiste "qu'ils ne votent pas la censure en cas de 49.3", afin de "passer ce dernier obstacle".