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Budget : Sébastien Lecornu dévoile ses pistes et renonce à la suppression de deux jours fériés

Mayalène Trémolet, édité par Gauthier Delomez . 1 min
Stéphanie De Muru.

Europe 1 soir week-end

Stéphanie de Muru

Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a accordé un premier grand entretien à la presse régionale depuis sa nomination à Matignon. Dans cette interview, il dévoile ses pistes budgétaires, et donne déjà plusieurs propositions comme le renoncement à la suppression des deux jours fériés voulue par François Bayrou.

Sébastien Lecornu tend la main au Parti socialiste, aux Écologistes et aux communistes. En déplacement à Mâcon en Saône-et-Loire ce samedi, quatre jours après sa nomination à Matignon, le nouveau Premier ministre a fait des annonces sur l'accès aux soins érigé en "priorité nationale". Et dans sa première grande interview accordée à Ouest-France, l'ancien ministre des Armées a dévoilé ses pistes budgétaires.

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Le nouveau locataire de Matignon veut des compromis pour sortir de l'instabilité et de l'immobilisme. Concrètement, le Premier ministre se dit prêt à défendre un budget travaillé avec les parlementaires pour éviter au maximum d'avoir recours au 49.3, et il avance d'ores et déjà plusieurs propositions.

Mettre fin à certains privilèges accordés à vie aux anciens ministres

D'abord, le renoncement à la suppression des deux jours fériés voulue par son prédécesseur François Bayrou, la création d'un réseau France Santé pour venir à bout des déserts médicaux, ou encore un grand acte de décentralisation pour simplifier les administrations en fusionnant ou fermant certaines agences gouvernementales.

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Autre mesure phare, la création d'une mission pour réduire les dépenses de l'État. Sébastien Lecornu souhaite ainsi mettre fin à certains privilèges accordés à vie aux anciens ministres.

Pas d'accord politique avec le RN

Sur la méthode, le locataire de Matignon exclut tout accord politique avec le Rassemblement national, et tend la main à la gauche, qu'il appelle à s'émanciper de La France insoumise. Les socialistes attendent désormais des concessions sur le budget.

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Cette concession devrait être débattue lors d'une discussion que le Premier ministre veut moderne et franche. Seule certitude à ce stade, il exclut pour l'instant rouvrir le conclave sur les retraites lancé par François Bayrou.