Coronavirus : Marine Le Pen veut des tests massifs

Marine Le Pen appelle le gouvernement a adopté une "stratégie offensive" contre le coronavirus.
Marine Le Pen appelle le gouvernement a adopté une "stratégie offensive" contre le coronavirus. © KENZO TRIBOUILLARD / POOL / AFP
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avec AFP
A la veille d'une nouvelle allocution d'Emmanuel Macron, Marine Le Pen a appelé le gouvernement à avoir "une stratégie offensive" contre le coronavirus. Une procédure qui passe selon elle par une organisation massive de tests de dépistage. 

Marine Le Pen a appelé dimanche le gouvernement à avoir "une stratégie offensive" contre le coronavirus, en organisant notamment massivement des tests de dépistage pour tenter d'enrayer l'épidémie.

Le confinement doit être "au moins utile"

"Nous ne devons pas être dans une stratégie défensive vis à vis de cette crise sanitaire, mais au contraire offensive", pour que "le temps de confinement, très durement ressenti par beaucoup de nos compatriotes, soit au moins utile", a déclaré la présidente du Rassemblement national sur LCI. "Utile pour prendre des décisions maintenant urgentes. Tester par exemple massivement les gens qui travaillent", pour "savoir qui est susceptible d'être malade, pour qu'il puisse être isolé", a-t-elle affirmé. 

 

 

Pas de déconfinement "sans tests massifs"

Selon Marine Le Pen, "il ne peut pas y avoir de déconfinement", "s'il n'y a pas de tests massifs, de masques à disposition des Français". "Il faut commencer à désinfecter l'ensemble des transports et des espace publics, que l'on soit autosuffisant pour généraliser les masques au moment du déconfinement", a-t-elle poursuivi: "Il faut aussi fermer nos frontière, parce que le pire serait qu'on subisse une deuxième vague".

Le président de la République, qui doit intervenir solennellement lundi soir, "court un peu après les événements", a-t-elle estimé, dénonçant "l'inertie d'une véritable bureaucratie qui fait que l'on a le sentiment que rien n'avance". Marine Le Pen a par ailleurs estimé "raisonnable que les enfants ne rentrent pas à l'école avant le mois de septembre", comme cela pourrait être envisagé, les conditions n'étant selon elle pas réunies.