Royaume-Uni : plus de 110.000 personnes rassemblées à Londres contre la submersion migratoire
Les autorités britanniques estiment que plus de 110.000 personnes ont manifesté ce samedi après-midi à Londres contre la submersion migratoire, après un été marqué par des tensions. Un rassemblement qui a d'autant plus résonné quelques jours après la mort de l'influenceur américain Charlie Kirk.
À l'appel de Tommy Robinson, figure de l'extrême droite britannique, plus de 110.000 personnes selon les autorités ont défilé samedi dans les rues de Londres au Royaume-Uni contre la submersion migratoire. Plusieurs personnalités internationales étaient présentes à l'image de Steve Bannon, l'ancien conseiller du président américain Donald Trump, ou encore Éric Zemmour, le président du parti Reconquête.
Un été de tensions
Ce rassemblement est intervenu après un été de tensions au Royaume-Uni. Ce samedi après-midi, c'est un océan de drapeaux britanniques Union Jack et Croix de Saint-George qui a déferlé sur la capitale, des bords de la Tamise à Whitehall, le siège du gouvernement britannique, pour cette manifestation baptisée "Unite the Kingdom", Unir le Royaume.
Les revendications de ces participants : la lutte contre l'immigration, la défense d'une liberté d'expression qui serait en danger, et des appels à la démission du Premier ministre Keir Starmer.
"Aujourd'hui, c'est le commencement d'une révolution culturelle en Grande-Bretagne. C'est notre moment ! Keir Starmer, le parti travailliste, la révolution est en marche !", a affirmé Tommy Robinson, à l'origine de cette manifestation, l'une des plus importantes de l'histoire récente du Royaume-Uni.
Une vague de drapeaux britanniques
Une manifestante s'est indignée et veut absolument "récupérer" son pays. "Nous sommes ici pour défendre nos libertés. La liberté d'afficher notre drapeau, par exemple. On nous a dit que nous, les Britanniques, n'avions pas le droit de hisser nos drapeaux", dénonce-t-elle.
Cette dernière explique également que des "croix de Saint-Georges" ont été retirées "des ronds-points où elles étaient accrochées". "Alors nous sommes là pour leur dire que c'est notre pays, et qu'on veut le récupérer !", a-t-elle vivement affirmé.
"Après ce qui est arrivé à Charlie Kirk, je devais être là"
Dans le cortège, Sophie, elle, tenait une photo de l'influenceur conservateur américain Charlie Kirk tué mercredi aux États-Unis. Ce décès a choqué cette trentenaire londonienne. "C'est mon tout premier rassemblement, je devais venir. Après ce qui est arrivé à Charlie Kirk, je devais être là", a-t-elle insisté. "Il y a quelques années, je ne serais jamais venue ici, beaucoup de gens ne seraient jamais venus", a-t-elle ajouté.
Si ce genre de rassemblement n'est pas rare, jamais l'une de ces manifestations à Londres n'avait rassemblé autant de monde. Une manifestation sous haute surveillance : venus en renfort des quatre coins du pays, 1.600 policiers étaient déployés ce samedi après-midi dans les rues de la capitale britannique.