Les terrasses des pubs prises d'assaut au Royaume-Uni : "Il faut être prudent"
Alors qu’Emmanuel Macron réunit jeudi soir quelques-uns de ses ministres pour discuter de la réouverture des bars et des restaurants en terrasse uniquement, les Britanniques peuvent d’ores et déjà profiter d’un verre, attablés à l’extérieur. La fête reprend à Londres où plusieurs rassemblements alcoolisés ont été observés depuis lundi. Ce qui inquiète déjà les autorités sanitaires du pays.
Rouvrir les terrasses des bars et des restaurants . Cette option revient sur la table en France et ce, dès le 15 mai prochain. Emmanuel Macron présidera une réunion à l'Elysée jeudi soir autour d'une dizaine de ses ministres pour en discuter. Outre-Manche, les Britanniques peuvent profiter des terrasses depuis lundi. Et des scènes de liesse montrant de grands rassemblements faisant fi du coronavirus inquiètent déjà au Royaume-Uni .
"Ça va augmenter le taux d'infection", affirme Anthony Harnden. Le chef du comité britannique sur la vaccination et l'immunisation est catégorique : cette réouverture post-confinement n’est pas une bonne chose. "Chaque fois qu'on déconfine, ça augmente le taux d'infection et le danger dans ce cas-là est que le virus se transmet beaucoup plus", explique-t-il. Anthony Harnden se dit "inquiet" de ces "scènes vues à Londres".
Le danger des variants
Mais le plus dangereux pour le chef du comité britannique sur la vaccination et l'immunisation, c’est les variants. Comme le sud-africain ou encore le brésilien . "On n’a vraiment pas envie qu'ils deviennent majoritaires dans ce pays parce que les vaccins marchent moins bien sur eux", explique Anthony Harnden. Le pays mise en effet beaucoup sur la vaccination. Lundi, le Premier ministre Boris Johnson a d’ailleurs annoncé que l’objectif de vaccination sur les plus de 50 ans avait été rempli.
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"On veut tous retrouver notre vie d'avant. On veut tous s'amuser à nouveau, mais il faut qu'on soit prudent et qu'on y aille doucement", prévient alors ce chercheur à l’université d’Oxford. Avant d’ajouter : "sinon, ce sera retour à la case départ".