Nouvelle Zelande 1:09
  • Copié
Zoé Pallier, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Tandis que la majorité des pays du monde s'inquiètent de l'émergence des variants du coronavirus, la Nouvelle-Zélande vit normalement grâce à une application de traçage. Française expatriée à Wellington, Tina raconte son quotidien au micro d'Europe 1.
TÉMOIGNAGE

Alors que la France "est sur une ligne de crête pour éviter un reconfinement", et qu'une partie du monde s'inquiète de la propagation des variants, il y a un pays pour qui le coronavirus est de l'histoire ancienne, ou presque : la Nouvelle-Zélande. "Là, on a quasiment oublié le virus", confirme au micro d'Europe 1 Tina, Français expatriée qui vit à Wellington, la capitale. Et pour cause, les îles ne dénombrent que 25 morts depuis le début de la pandémie et ses habitants sont revenus à une vie normale après un confinement de cinq semaines au printemps. 

"On est allé voir un match des All Blacks à Wellington, on était 30.000 spectateurs"

"On l'a toujours dans un coin de la tête parce qu'on est Français et qu'on en parle avec nos familles... mais ici, c'est comme si le coronavirus n'existait plus." Commerces, discothèques et même stades, tout est ouvert. "On est allé voir un match des All Blacks à Wellington, on était 30.000 spectateurs, c'était incroyable", se souvient Tina. "Il y a des festivals, des concerts, tout le monde peut se réunir en famille, voir ses grands-parents... On peut vraiment tout faire."

Un traçage généralisé via une application

Mais la Nouvelle-Zélande n'est pas pour autant sans protection face au coronavirus : Wellington a misé sur le traçage généralisé des cas de Covid. "On a simplement une application qui permet de tracer les lieux où l'on se rend. Comme ça, dès qu'il y a une contamination, on peut remonter le parcours et les contacts de la personne", explique cette Française expatriée. Une stratégie anti-Covid qui fonctionne, mais qui n'empêche pas cette dernière d'avoir une étrange sensation : "Cest très bizarre parce qu'on est un peu les seuls au monde à avoir le droit de faire vraiment tout ce que l'on veut."