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Gaza : Donald Trump affirme être «très, très proche» d'un accord pour une paix «au Moyen-Orient»

Europe 1 - Mis à jour le . 2 min

Donald Trump a reçu Benjamin Netanhayu, ce lundi à la Maison Blanche, pour lui présenter un plan de "paix" en 20 étapes pour la bande de Gaza. Selon le président américain, si les deux parties acceptent ce plan, il s'agirait d'une "paix pour l'éternité" et qu'Israël se retirera de l'enclave palestinienne "par étapes".

"Une paix pour l'éternité". C'est ce qu'a assuré Donald Trump, qui, aux côtés de Benjamin Netanyahu, a présenté un plan pour une solution durable dans la bande de Gaza. Le président américain dit qu'un accord est "très, très proche" entre les deux parties, qui comprend une libération immédiate de tous les otages israéliens.

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Les deux chefs d'État ont discuté ce lundi durant une réunion qui a duré plusieurs heures. Tous deux ont fait une déclaration face à la presse, à l'issue de celle-ci, où il a parlé d'"un des plus beaux jours de la civilisation".

Un "soutien total" à Netanyahu en cas de rejet

Donald Trump a dit espérer que le Hamas acceptera son plan de paix, soulignant que Benjamin Netanyahu aura son "soutien total" à Gaza en cas de rejet.

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Si toutefois le groupe terroriste palestinien venait à valider l'accord, le président américain a soutenu qu'Israël se retirera petit à petit de l'enclave. "En collaboration avec la nouvelle autorité de transition à Gaza, toutes les parties conviendront d'un calendrier pour le retrait des forces israéliennes par étapes", a-t-il dit.

Plus tôt dans la journée, la Maison Blanche avait publié une proposition en 20 étapes censée mettre fin de manière définitive au conflit qui embrase le Proche-Orient depuis plusieurs décennies, et encore plus depuis les attaques du 7-Octobre 2023.

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"Je soutiens votre plan", affirme le Premier ministre israélien

De son côté, Benjamin Netanyahu s'est exprimé pour remercier le président américain, disant "soutenir" le plan de Donald Trump pour mettre fin à la guerre. "Je soutiens votre plan pour mettre fin à la guerre à Gaza, qui nous permet d'atteindre nos buts de guerre", a-t-il déclaré tout d'abord.

"Tous nos otages, les vivants et les morts, vont tout de suite rentrer à la maison. Le Hamas sera désarmé. Gaza sera démilitarisée. Israël va (y) conserver la responsabilité de la sécurité, y compris pour un périmètre de sécurité, pour un certain temps", a-t-il poursuivi.

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Le Premier ministre israélien a également affirmé que "si le Hamas rejette votre plan, ou s'ils disent l'accepter mais font ensuite tout pour le bloquer, Israël va terminer le travail soi-même". Avant d'ajouter qu'Israël va conserver la "responsabilité de la sécurité" dans l'enclave palestinienne.

Le Hamas dit ne pas avoir reçu le plan

Benjamin Netanyahu a toutefois insisté que l'Autorité palestinienne, menée par Mahmoud Abbas, n'aura aucun rôle à jouer si elle ne procède pas à un changement "radical".

"Gaza aura une administration civile et pacifique qui ne sera dirigée ni par le Hamas ni par l'Autorité palestinienne. S'agissant de l'Autorité palestinienne, j'apprécie votre position solide selon laquelle elle ne pourra avoir absolument aucun rôle à Gaza sans passer par une transformation véritable et radicale et bien réelle", a-t-il souligné.

Un responsable du Hamas a quant à lui déclaré auprès de l'AFP que le mouvement n'a pas encore reçu le plan de Donald Trump pour Gaza. Une source a confirmé à l'agence que les médiateurs qatari et égyptien avaient remis le plan au Hamas, disant "qu'ils allaient l'examiner de bonne foi et y donner une réponse".

Emmanuel Macron "salue l'engagement" du président américain

Le président français Emmanuel Macron a réagi dans la soirée aux déclarations conjointes de Benjamin Netanyahu et de Donald Trump, saluant "l'engagement" de Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza.

"Je souhaite qu'Israël s'engage résolument sur cette base. Le Hamas n'a pas d'autre choix que de libérer immédiatement tous les otages et suivre ce plan. Ces éléments doivent permettre une discussion approfondie avec tous les partenaires concernés pour construire une paix durable dans la région", a-t-il déclaré sur son compte X, assurant que la France serait "vigilante aux engagements de chacun des parties".