Gaza : le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou défend son plan
Face aux critiques internes et internationales, Benjamin Netanyahou réaffirme ce dimanche vouloir prendre le contrôle militaire total de la bande de Gaza, tout en assurant qu’Israël n’entend pas l’occuper durablement. Une stratégie qui divise jusqu’au sein de sa coalition.
Benjamin Netanyahou réaffirme que son plan ne vise pas à occuper durablement Gaza, mais à en prendre militairement le contrôle. Confronté aux critiques tant en interne qu'au sein de la communauté internationale, le Premier ministre israélien s'est adressé aux médias ce dimanche.
Le Premier ministre tente de convaincre du bien-fondé de son intention de prendre le contrôle de la totalité de la bande de Gaza.
La colère monte au sein même de la coalition gouvernementale
L'enjeu est de taille pour le Premier ministre, l'opposition mais aussi les proches des otages et même la haute hiérarchie militaire sont opposés à son intention de prendre le contrôle de l'ensemble du territoire gazaoui, essentiellement en raison du danger encouru par les 20 otages encore en vie.
La grogne monte au sein même de la coalition gouvernementale, mais pour des raisons tout à fait opposées, puisque le ministre Bezalel Smotrich, l'une des figures de l’aile droite du gouvernement affirme ne plus croire en Benjamin Netanyahou.
Selon lui, le Premier ministre chercherait avant tout à faire pression sur le Hamas pour qu'il revienne à la table des négociations. Et il n'a pas véritablement l'intention d'intensifier les opérations militaires contre le groupe terroriste.
"Le seul moyen d'obtenir la libération des otages et la fin de la guerre", selon Benjamin Netanyahou
Quoi qu'il en soit, le chef du gouvernement a réaffirmé ce dimanche après-midi devant les représentants des médias internationaux que la conquête de l'ensemble de la bande de Gaza était à ses yeux "le seul moyen d'obtenir la libération des otages et la fin de la guerre".
Il ne s'agit pas de garder la bande de Gaza sous souveraineté israélienne, mais d'en confier le moment venu l'administration à un pouvoir pacifique, a-t-il précisé. Le contrôle sécuritaire sera lui exclusivement israélien.
