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Proche-Orient : l'armée israélienne a commencé son opération terrestre sur Gaza et pourrait durer plusieurs mois

Frédéric Simon - Mis à jour le . 1 min

Ce mardi 16 septembre, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a annoncé le début de l'offensive terrestre sur la ville de Gaza, affirmant sur X que "Gaza brûle." Il a également déclaré que l'opération pourrait durer "plusieurs mois", dans le but d'obtenir un accord sur la libération des otages.

Israël poursuit son offensive dans la bande de Gaza. "Gaza brûle", ce sont les mots du ministre israélien de la Défense, Israël Katz, sur X, après des frappes intenses de l'armée la nuit dernière aux abords de la ville de Gaza. Il a ajouté que Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes.

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Les familles d'otages redoutent l'opération terrestre

Frapper d'une main de fer les infrastructures terroristes est l'un des deux objectifs officiels de l'opération. L'autre est de favoriser la conclusion d'un accord sur la libération des otages, en exerçant une pression militaire massive sur l'organisation islamiste.

Mais les familles des captifs redoutent que l'offensive sur Gazaville ne mette en danger la vie de leurs proches. Le Hamas a en effet l'intention d'utiliser une partie des otages comme boucliers humains, de manière à freiner la progression de l'armée israélienne.

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Une action qui pourrait durer plusieurs mois

De son côté, l'armée affirme qu'elle fera de son mieux pour sauver les otages. Les risques sont donc pris en considération et ils ont été explicités à la direction politique. C'est ce qu'a assuré depuis Gaza le chef d'état-major de l'armée, bien qu'il soit réservé sur le bien fondé de l'opération.

De fait, assurent les généraux, la conquête de Gazaville se fera prudemment sans précipitation, et pourrait durer plusieurs mois. Car les autorités doivent également prendre en compte la présence de nombreux civils dans la plus grande des villes de la bande de Gaza. Selon les estimations, 370.000 Palestiniens l'auraient évacué à ce stade, soit environ 40% des habitants.

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L'armée a par ailleurs ouvert un nouveau corridor sécurisé, de manière à faciliter l'éloignement des populations civiles.