Pour se remettre d’une rupture ou d’une période de célibat, mieux vaut prendre soin de soi et positiver.
Comme tous les vendredis, je vous parle d’amour sous toutes ses formes, dans toutes ses expressions. Le couple, certes, mais aussi ceux qui étaient en couple et qui aimeraient bien y retourner peut-être, mais avec un partenaire différent, d’autres intentions, d’autres projets. J’ai nommé, les célibataires! (et à priori, si l’on suit les chiffres, les 1 sur 2 ou 1 sur 3 mariages qui craquent, ils sont nombreux!)
Oui, c’est à eux que je voudrais m’adresser aujourd’hui pour se mettre en route vers une future rencontre, parce qu’il est temps ! Temps de se reprendre en main peut-être, mais avant tout de prendre soin de soi, même si, certes, ça peut passer par un peu de sport, une petite coupe de cheveux, une garde-robe renouvelée. Sauf qu’au fond, on le sait bien, vous et moi, l’amour, ça passe par autre chose, par d’autres biais absolument irrationnels. Si, regardez autour de vous : elles sont nombreuses toutes ces femmes, ils sont nombreux ces hommes, pour lesquels vous vous demandez pourquoi ne sont-ils pas en couple ? C’est vrai ça à les regarder, on se demande, où ça coince ? Qu’est-ce qui freine ?
Attention à la manière dont vous parlez de vous. OK, ça c’est le postulat de départ : et vous dans tout ça ? En développement personnel, (vous commencez à me connaître), on fait très attention à la manière dont on parle de SOI, aux mots que l’on emploie pour se présenter, parce que plus on aime toutes les parties de soi, plus on a de chance d’aller vers une union durable, plutôt que de rejeter le partenaire, à la première zone d’ombre que nous avions cachées, qu’il ou elle s’empressera d’éclairer et de nous mettre sous le nez. Oui, plus on aime toutes nos part d’ombres, plus on se montre prêts à accueillir l’autre, à faire couple. Plus on accueille "la peureuse en soi", "le jaloux en soi", plus on acceptera cette part d’humanité chez l’autre, en se montrant plein de compassion à son égard.
Alors attention aux mots que l’on utilise pour parler de soi. Par exemple (et d’expérience), si vous traversez une période de chômage (courage), ce n’est pas du tout la même chose, si quand on vous demande ce que vous faîtes dans la vie, de répondre "je suis dans une période de recherche d’emploi dans le secteur de l’agro-alimentaire" plutôt que de lâcher un "oh je suis chômeur", ce qui tente à vous enfermer, et laisse entendre que vous vous définissez ainsi. Vous êtes chômeur, et vous n’êtes que ça. Ce n’est pas du tout la même chose pour vous, et donc pour les autres. Mais d’abord pour vous. Cela dit beaucoup de vous.
De la même manière, et pour revenir au couple, je vous invite à regarder comment vous parlez de votre situation personnelle. Vous savez bien : à cette soirée, ce pot entre collègues, ce mariage, que dites-vous lorsque l’on vous demande, l’air de rien : "vous avez des enfants ? Avec qui êtes-vous venue ? Et vous, vous êtes mariée ?" Est-ce que vous lâchez un "Toujours pas !" enchaîné sur un éclat de rire gêné, ou un "non merci, j’ai déjà donné" ou encore "j’ai longtemps fait la collection des pires pervers de la terre", ou "je suis aux abonnés dépressives", ou encore "Ah bah, je suis C.D.I : en célibat à durée indéterminée".
Et si, à partir de maintenant, plutôt que de se laisser définir par des codes, des conventions sociales, la norme, le rang. Et si plutôt que de dire "je suis célibataire", on choisissait de répondre "je suis libre" ? Vous sentez comment à l’intérieur (et donc à l’extérieur), cela ne résonne pas de la même manière ? Oui quelqu’un qui dit et répète à qui veut l’entendre que dans sa situation personnelle, il est libre dans sa tête, ça ouvre grand, très grand, le champ des possibles.