Le report des soldes au 15 juillet va-t-il sauver les commerçants ?

Les soldes sont repoussées au 15 juillet. Photo d'illustration.
Les soldes sont repoussées au 15 juillet. Photo d'illustration. © AFP
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, édité par Antoine Terrel
Au micro d'Europe 1, Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants, a réagi mardi à l'annonce du report des soldes du 24 juin au 15 juillet. "C'est une avancée significative", estime-t-il. 
INTERVIEW

La décision était très attendue par plusieurs fédérations de commerçants, dont les points de vente sont restés longtemps fermés en raison de l'épidémie de coronavirus. Mardi, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé que le début des soldes d'été était décalé du 24 juin au 15 juillet. "C'est une avancée significative", réagit sur Europe 1 Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants. 

"C'est très positif, même si c'est un peu insuffisant à sept jours près", explique-t-il. En effet, la Confédération réclamait plutôt un report au 22 juillet, pour que les commerçant aient davantage de temps pour écouler leurs stocks au juste prix. Un report au 22 juillet, soutient-il, "aurait permis aux petites entreprises de vendre normalement pendant un mois et demi au prix normal, après deux mois de confinement et de fermeture". 

"On espère que l'été sera fort et chaud"

Reste que la décision du gouvernement est déjà "une avancée significative", et "une prise de conscience" de la part de l'État, ajoute Françis Palombi, qui note "l'écoute" de Bruno Le Maire. "Cela permettra quand même, jusqu'au 13-14 juillet, de vendre au prix normal, avec peut-être quelques promotions sur les articles plus anciens", dit-il encore, souhaitant uniquement "que les règles du jeu soient justes". 

"On espère que l'été sera fort et chaud", poursuit Francis Palombi. Et, notamment pour les commerçant indépendants des centres-villes, "les soldes seront un événement", prévoit-il.