L'État prêt à participer à un projet de reprise de Brandt, dernier fabricant de gros électroménager en France
L'avenir du dernier fabricant de gros électroménager en France, Brandt, se joue actuellement devant le tribunal de Nanterre. Les différents projets de reprise y sont étudiés, et un seul semble en capacité de sauver les deux sites et 700 emplois menacés.
L'offre de la dernière chance. Alors que l'avenir du fabricant d'électroménager Brandt se joue en ce moment au tribunal de Nanterre, qui examine les projets de reprise, le principal espoir réside dans un projet de Scop, une société coopérative qui serait reprise (en partie) par les salariés.
20 millions estimés pour relancer l'entreprise
Cette dernière permettrait de conserver près de la moitié des salariés actuels de Brandt, qui travaillent dans deux usines, à Vendôme, dans le Loir-et-Cher, et à Saint-Jean-de-la-Ruelle, près d'Orléans, où s'était rendu ce lundi le ministre chargé de l'industrie, Sébastien Martin, pour annoncer que l'Etat participerait à ce projet de Scop.
"On est prêt à mettre 5 millions d'euros pour accompagner ce projet, c'est pas rien. Sur cette Scop aujourd'hui, il y aura un peu plus de 300 salariés qui peuvent être sauvés. Ça veut dire qu'on se donne la perspective de reconstruire l'entreprise et peut-être pourquoi pas un jour d'être à nouveau aussi nombreux qu'aujourd'hui sur cette entreprise", a-t-il détaillé.
Les collectivités locales mettront aussi la main à la poche pour sauver les usines. Mais les banques suivront-elles ? C'est tout l'enjeu de l'audience en cours au tribunal de Nanterre. Les syndicats de Brandt estiment qu'il faudrait au moins 20 millions d'euros pour relancer l'entreprise.