Les grands-parents "en forme et responsables" souhaitent aider à garder leurs petits-enfants. (illustration) 1:46
  • Copié
Séverine Mermilliod
Alors que l'école n'a pas repris pour tous les enfants, certains parents restent au chômage partiel pour les garder. Armelle Le Bigot Macaux, présidente de l'École des grands-parents européens, affirme sur Europe 1 que les grands-parents sont prêts et capables de "prendre la relève".

Les grands-parents se disent prêts à jouer un rôle dans la relance de l’économie post-coronavirus ! Alors que certains parents sont forcés de rester au chômage partiel pour garder leurs enfants, l'école n'ayant pas repris pour tous et pas tous les jours, Armelle Le Bigot Macaux, présidente de l'École des grands-parents européens, lance un appel au micro d'Europe 1, lundi : "Nous sommes disponibles !"

Les 65 ans et +, "l'amalgame de deux générations"

On a été très en colère quand on a considéré que les 65 ans et plus devaient rester au placard, qu’on était un danger pour la société. Pour nous protéger bien sûr…", s'insurge Armelle Le Bigot Macaux."On est quand même une force vive", rappelle-t-elle, tout en s'indignant contre le fait que "les 65 ans et plus, c’est l’amalgame de deux générations avec les Ehpad !"

Pour la présidente de l'Ecole des grands-parents européens, ces derniers sont en forme et responsables, "sont prêts", et "souhaitent prendre la relève pour libérer nos enfants épuisés, qui ont quand même passé deux mois à garder les enfants, faire l’école, etc. Maintenant, il faut qu’ils reprennent le boulot, et nous, nous sommes disponibles ! On a envie d’aider cette société à redémarrer. On est capables de le faire !", martèle-t-elle.

Responsabilité et gestes barrière

"L’infantilisation, faites attention. On est des adultes responsables donc la distanciation, on va la maintenir", explique encore Armelle Le Bigot Macaux, qui estime qu'il est possible d'être proche de ses petits-enfants "sans leur sauter dessus pour les bisouiller". D'autant que les enfants ne seraient finalement pas aussi contagieux qu'on le pensait au début.

"Cela veut dire ne pas se jeter dans les bras les uns des autres, et on le fera en toute responsabilité, parce que je pense qu’en effet, il y a des gestes barrière à respecter et qu'on en est capables."