"Toutânkhamon, le trésor du pharaon" devient l'exposition la plus visitée de l'histoire de France

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Diane Shenouda, édité par T.F , modifié à
Thierry Vincenti, directeur général d'IMG France, qui organise l'exposition, se félicite, mardi, au micro d'Europe 1, de la richesse et de la rareté des pièces présentées dans l'exposition "Toutânkhamon, le trésor du pharaon, "qui nourrissent une passion française pour l'antiquité.  

C'est un événement historique. L'exposition "Toutânkhamon, le trésor du pharaon" qui a pris place le 9 juillet, à la Grande Halle de La Villette, à Paris, a battu le record de visites du Petit Palais en 1967, qui avait lui aussi accueilli une exposition sur le célèbre pharaon. Elle devient ainsi l'exposition la plus visitée de l'histoire de France. 

Au Petit Palais, en 1967, l'exposition sur Toutânkhamon avait attiré 1.240.975 visiteurs. Plus de cinquante ans plus tard, celle présentée à Paris cette année compte 1.371.476 entrées, soit plus de 130.000 visiteurs supplémentaires qu'en 1967. Et l'exposition n'est pas encore finie : elle doit se clôturer le 22 septembre.  

Une passion pour l'Égypte antique

Thierry Vincenti, directeur général d'IMG France, qui organise l'exposition, ne s'attendait pas à un tel succès. "C'est une grande joie de pouvoir accueillir autant de monde et de pouvoir produire un succès aussi exceptionnel. Je pense qu'il y a une véritable passion française pour l'Égypte antique et l'histoire de Toutânkhamon", se félicite-il. 

Si à la Grande Halle de La Villette, le masque d'or qui avait fasciné le public en 1967 est absent, trois fois plus d'objets originaux de la tombe du jeune pharaon sont présentés, dont une cinquantaine qui n'avaient jamais quitté l'Égypte. "Je pense que l'on a eu la chance de pouvoir présenter une richesse, une qualité et des pièces exceptionnelles du musée du Caire dont certaines n'en étaient jamais sorties", précise Thierry Vicenti, qui, pour expliquer le succès de l'exposition, souligne l'exclusivité des pièces présentées.

"Il y a peut être aussi cette idée selon laquelle les pièces vont retourner de manière définitive au grand musée égyptien, sur le plateau de Gizeh, face aux pyramides. Ce sera donc peut être la dernière occasion de la les voir à pendant une exposition."