Conséquence du coronavirus, la Ligue 1 ne pourra aller à son terme (photo d'illustration). 1:19
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Ariel Guez , modifié à
Au micro d'Europe 1, la présidente de la Ligue de football professionnel est revenue vendredi matin sur la décision prise d'arrêter la saison de Ligue 1 à la 28ème journée. Nathalie Boy de la Tour sait qu'il y aura des recours, mais affirme que cette décision était "la moins mauvaise" et qu'elle est fondée juridiquement. 
INTERVIEW

Conséquence du coronavirus, la saison 2019-2020 de sports professionnels ne pourra pas reprendre. Face à cette situation inédite, la Ligue de football professionnel (LFP) réunie ce jeudi, a entériné les modalités de la fin du championnat de Ligue 1, qu'un vote a définitivement actée dans l'après-midi. Les présidents de club se sont mis d'accord pour que la saison  soit arrêtée à la 28ème journée, avec un classement au quotient qui s'effectue selon le rapport entre le nombre de points pris et le nombre de matches disputés. 

"C’est la solution qui nous semblait la moins mauvaise"

Invitée de la matinale d'Europe 1 vendredi, Nathalie Boy de la Tour, présidente de la LFP, est revenue sur les décisions prises, qui sont contestées par plusieurs dirigeants de club, dont Jean-Michel Aulas de l'Olympique Lyonnais. "Dans des périodes comme celles que nous avons vécu, c’est toujours difficile de prendre des décisions", a reconnu Nathalie Boy de la Tour.

"On sait qu'il y a des gagnants et des perdants, que les décisions sont difficiles à prendre et qu'elles ne vont pas faire consensus (...) Mais c’est la solution qui nous semblait la moins mauvaise", justifie-t-elle.

"Cette solution a au moins le mérite de poser un cadre"

"Il fallait décider, c'était vraiment important de mettre fin à cet épisode de manque de visibilité. Cette solution a au moins le mérite de poser un cadre", affirme la présidente de la LFP au micro d'Europe 1.

Alors que le président de l'Olympique Lyonnais a annoncé qu'il allait déposer un recours, Nathalie Boy de la Tour répond qu'il y en aura "certainement d'autres", mais que les décisions prises par la LFP "sont solides juridiquement. On a fait attention", dit-elle. 

Nathalie Boy de la Tour rappelle que cette situation "exceptionnelle(...) n'avait jamais été imaginée par qui que ce soit en France, mais également dans l'ensemble des pays européens". "Donc à partir de là, il y avait un vide juridique et il fallait trouver la moins mauvaise solution", conclut au micro d'Europe 1 la présidente de la LFP.