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Mouvement du 10 septembre : à Toulouse, les premiers blocages paralysent les travailleurs

Charles Luylier, correspondant Europe 1 en Occitanie . 1 min

La mobilisation "Bloquons tout !", lancée sur les réseaux sociaux, a commencé tôt ce mercredi matin. Une journée à haut risque pour laquelle près de 80.000 forces de l'ordre sont déployées sur l'ensemble du territoire et qui tentent de contenir les possibles débordements, comme à Toulouse en Occitanie.

"C'est la France du courage contre la France du blocage", a déclaré, ce mercredi matin, le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau. Alors que les mobilisations du mouvement "Bloquons tout !", lancé sur les réseaux sociaux et depuis récupéré par l'ultra-gauche, ont débuté tôt dans la matinée, les forces de l'ordre sont sur le pont. À Toulouse, par exemple, les policiers présents ont d'ores et déjà évacué une zone où étaient mobilisées quelque 300 personnes.

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Manifestation à haut risque à 14h30

Les hostilités ont démarré peu après 7h dans la ville rose. Rapidement, des centaines de personnes masquées se sont massées sur un rond-point près d'un chantier. Alors qu'ils ont placé des grilles sur la route afin de bloquer la circulation et allumé un feu, les manifestants faisaient face à une des CRS qui était déployés pour endiguer le mouvement. Des gaz lacrymogènes ont été lancés, le tout sous les yeux des automobilistes bloqués.

Parmi eux, une médecin prise par une urgence implore qu'on la laisse passer. "J'ai quelqu'un qui a une douleur thoracique constrictive devant mon cabinet", explique-t-elle au micro d'Europe 1. Elle ne peut "pas le laisser", appuie la femme et assure que "ça va aller si on me laisse passer". Si elle a finalement réussi à franchir le barrage, la soignante a perdu une bonne vingtaine de minutes, au même titre que les autres automobilistes pris dans le blocage. 

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Par ailleurs, des incidents ont eu lieu au cours de la nuit dans la périphérie toulousaine, tel qu'un incendie de câbles sur la ligne Toulouse-Auch. Si le feu a été maîtrisé, tous les regards se tournent dorénavant sur la mobilisation prévue à 14h30 dans le centre-ville de la capitale occitane. Manifestation qui, selon les autorités, est à haut risque.