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Mouvement du 10 septembre : Bruno Retailleau en première ligne face aux risques de blocages des manifestants

Jean-Baptiste Marty

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, désormais ministre démissionnaire, a lancé un mot d’ordre de tolérance zéro face aux risques de blocages des manifestants liés au mouvement du 10 septembre. En déplacement dès ce matin au marché de Rungis, il prévoit de suivre tout au long de la journée les opérations de maintien de l’ordre contre les tentatives de blocage.

Journée sous haute tension pour Bruno Retailleau. Le ministre de l’Intérieur, désormais démissionnaire, a assuré ce mardi qu’aucun débordement ne serait toléré dans le cadre des manifestations du 10 septembre. Pour le prouver, il a entamé sa journée à Rungis, le plus grand marché d’Europe, avant de poursuivre ses déplacements auprès des forces de l’ordre mobilisées.

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Sur place, le dispositif est impressionnant : des dizaines de camions de police et de gendarmerie filtrent les accès. Des blindés ont été déployés pour éviter toute tentative de blocage. Au total, 80.000 policiers et gendarmes sont mobilisés partout en France. Deux unités spéciales surveillent particulièrement Rungis.

"Nous devons garantir le libre passage des commerçants et des livraisons comme chaque jour", rappelle le colonel Dubreuil. L’enjeu est crucial : le marché alimente chaque matin des milliers de restaurateurs et de détaillants franciliens. Bruno Retailleau, lui, entend rester sur le terrain tout au long de la journée pour vérifier le dispositif et s’assurer de son efficacité. Son mot d’ordre est clair : tolérance zéro face aux blocages. Le ministre veut envoyer un signal fort aux contestataires.