moudenc 1:15
  • Copié
Virginie Salmen, édité par Margaux Lannuzel , modifié à
"On ne peut pas rester les bras croisés", affirme sur Europe 1 le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, alors que la ville rose est la première grande métropole à avoir pris la décision de rendre le port du masque obligatoire dans toutes les rues, pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. 
INTERVIEW

La ville rose est la première grande ville de France à avoir pris cette décision : dès vendredi matin à Toulouse, le masque sera obligatoire dans toutes les rues afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus. "Une règle choc, de nature à créer une prise de conscience", commente sur Europe 1 le maire Jean-Luc Moudenc. 

"La rentrée scolaire en perspective"

"On ne peut pas rester les bras croisés, d'autant qu'il y a en perspective, d'ici quinze jours, la rentrée scolaire, et dans la foulée la rentrée universitaire", estime l'édile, alors que les 480.000 habitants de Toulouse devront porter le masque y compris à vélo ou en trottinette. "On sait bien que dans la phase actuelle de la pandémie, la tranche d'âge qui est la plus touchée sont les 20-30 ans", ajoute Jean-Luc Moudenc.

 

 

Un reconfinement "tuerait les commerces"

La mesure fera-t-elle du tort aux commerçants, en dissuadant les consommateurs de se promener dans les rues ? Non, estime le maire. "Ce que je crois, c'est que c'est une bonne nouvelle pour les commerçants, parce que ça peut éviter, si on réussit, ce que je ne veux pas voir et qui serait un véritable scénario catastrophe : c'est-à-dire un reconfinement même partiel de la ville. Lui, à coup sûr, tuerait les commerces, qui sont déjà très fragilisés."