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Déconfinement : "Quand on décide depuis Paris, on est à peu près sûr de se tromper"

Ariel Guez - Mis à jour le . 2 min

Sur Europe 1 samedi, Dominique Bussereau, président de l'Assemblée des départements de France, est revenu sur la stratégie de déconfinement déployée par l'exécutif. S'il comprend que certains élus locaux ne l'acceptent pas, il rétorque que d'autres souhaiterait que les collèges, y compris dans les zones rouges, puissent rouvrir plus tôt. "Il faut laisser chacun gérer les choses avec raison et avec bon sens", dit-il. 

La différenciation dans la stratégie de déconfinement entre les départements classés "rouges" et verts", trop faible ? C'est ce que jugeait sur notre antenne le président du département du Bas-Rhin, vendredi. Invité de la matinale de Bernard Poirette sur Europe 1 samedi, Dominique Bussereau, président de l'Assemblée des départements de France (ADF), par ailleurs président du Conseil départemental de Charente-Maritime est revenu sur le sujet. S'il comprend la position de Frédéric Bierry, il explique que chaque situation locale est différente, et que des élus de départements en zone rouge souhaiteraient un déconfinement plus large. 

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"Je crois au bon sens"

"Frédéric Bierry m’avait averti aussitôt après la conférence de presse du Premier ministre qu’il prendrait cette position parce qu’il estime que son département n’est pas prêt ", raconte Dominique Bussereau. "À contrario, indique-t-il, d’autres collègues en zone rouge voudraient ouvrir leurs collèges et ne comprennent pas qu’on ne puisse pas le faire". Ainsi, pour le président de l'ADF, "il faut laisser chacun dans son appréciation et laisser chacun gérer les choses avec raison et avec bon sens". 

Interrogé sur la réouverture des plages, un des enjeux du déconfinement, Dominique Bussereau croit là aussi à la décision prise au niveau local. "Moi, je suis au bord de l’Atlantique, nous avons de très longues plages, il ne sera pas très compliqué de les ouvrir. Mais quand il s’agit de criques en Méditerranée, il faudra peut-être prendre des mesures différentes", explique l'élu de Charente-Maritime.

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"Quand on décide localement, on a de meilleures chances de se tromper un peu moins"

"Je crois au bon sens, au dialogue entre le maire et le préfet et au respect par nos concitoyens des mesures qui seront indiquées pour pouvoir profiter de l’espace littoral", précisant que sur d'autres sujets comme les sorties solitaires sur les sentiers de randonnée, "à l’appréciation des préfets, département par département, les choses vont se régler". 

"Quand on décide depuis Paris, on est à peu près sûr de se tromper, mais quand on décide localement, on a de meilleures chances de se tromper un peu moins", résume Dominique Bussereau. 

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