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Justin Morin, édité par Ariel Guez
Alors que l'échéance du 11 mai se rapproche et que les parcs et les jardins publics ouvriront à cette date pour les départements où le coronavirus circule peu, Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, demande à ce que les plages bretonnes soient de nouveau libre d'accès. 

#RendezNousLaMer ! Le 11 mai sera-t-il le jour de la "libération des plages bretonnes" ? C'est ce qu'espèrent de plus en plus d'habitants de la région sur les réseaux sociaux. Si le Premier ministre Édouard Philippe a exclu d’ouvrir l’accès aux plages avant au moins le 1er juin, les appels se multiplient pour que celles situées en Bretagne soient ouvertes au public, de façon raisonnée, dès le début du déconfinement. Au micro d'Europe 1 samedi, Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, a aussi plaidé en ce sens. 

"L'idée n'est pas d'ouvrir les plages, de coller des serviettes partout et de s'agglutiner les uns aux autres. Ce n'est vraiment pas ça l'esprit", a prévenu d'entrée Loïg Chesnais-Girard. Il explique que si les parcs et les jardins publics rouvrent le 11 mai dans les départements classés verts, alors les plages bretonnes doivent l'être aussi "pour la partie des Bretonnes et des Bretons qui ont la mer au pas de la porte". 

"Notre principe, c'est de participer à l'effort, de respecter les règles et de faire en sorte que dans nos modes de vie, on intègre cette habitude qui consiste à aller prendre l'air, s'oxygéner et faire du sport", explique le président de la région Bretagne au micro d'Europe 1. 

Mais l'édile prévient et alerte les Bretons contre tout relâchement des règles du confinement : "La première des conditions, c'est de rester sérieux et de rester en vert jusqu'au 11 mai." Car Loïg Chesnais-Girard le sait mieux que quiconque : si des départements bretons passaient en orange ou en rouge, alors le déconfinement serait plus strict. 

"Donner la main aux maires"

Aussi, cette réouverture des plages ne serait pas sans organisation. Loïg Chesnais-Girard propose "donner la main aux maires", afin de "trouver des solutions qui nous assurent qu'on ne fasse pas de bêtises".

"Il ne faut pas se retrouver avec une nouvelle catastrophe à gérer demain", affirme Loïg Chesnais-Girard. "Les maires connaissent leurs plages, ils connaissent leurs chemins côtiers et peuvent ainsi trouver des solutions d'ouverture, sans faire de bêtises", conclut-il.