Un dispositif de tests salivaire a été mis en place à Toulouse. (Photo d'illustration) 1:36
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Benjamin Peter, édité par Jonathan Grelier
Pour faire revenir les étudiants sur ses bancs, l'université de Toulouse met en place une campagne de dépistage massive du Covid-19 grâce à des tests salivaires. "Il fallait avoir la capacité de tester massivement" pour espérer un retour des étudiants, commente Philippe Raimbault, le président de l'université, mardi sur Europe 1.
REPORTAGE

A Toulouse, il suffit désormais à un étudiant d'arriver le matin avec sa carte d'étudiant et sa carte Vitale pour réaliser un test Covid. L'université de la ville a décidé de lancer une campagne durable et à grande échelle de dépistage de la maladie à destination de ses étudiants et sur tous ses campus. Cette stratégie s'appuie sur des tests salivaires réalisables tous les jours. "Pour faciliter le retour des étudiants sur les campus, il fallait avoir la capacité de tester massivement", justifie Philippe Raimbault, le président de l'Université fédérale de Toulouse.

"Je vais voir mes parents donc j'essaie de faire attention"

Dans l'un des boxes réservés aux prélèvements, une professionnelle de santé s'adresse à Lucas, étudiant en troisième année de droit. "Il va falloir que vous toussiez dans votre masque. Vous faites remonter la salive et ensuite vous allez déposer votre salive dans le tube", lui explique-t-elle. Effectuer un test aura seulement pris dix minutes au jeune homme, juste avant d'aller en cours. Il recevra les résultats dans les 24 prochaines heures.

C'est la deuxième fois que Lucas se fait tester en quelques jours. "J'ai vu quelques amis, donc on s'est fait tester avant et on se fait tester après pour voir s'il n'y a pas de problème", explique-t-il. Grâce au dispositif instauré par son université, le jeune homme aimerait bien se faire tester "une fois toutes les semaines ou toutes les semaines et demie". "Je vais voir mes parents au moins une fois ou deux fois par mois donc j'essaie de faire attention", précise-t-il.

Que les étudiants viennent se faire tester facilement au moins une fois par semaine, c'est précisément le souhait de Philippe Raimbault. "Il nous semblait évident de faire (ce dépistage) avec les tests salivaires qui sont moins intrusifs", raconte le président de l'université. Celui-ci espère ainsi qu'il y aura "moins d'hésitations à aller se faire tester". A Toulouse, sur les trois sites universitaires, jusqu'à 600 tests par jour peuvent être pour le moment réalisés. Ces capacités pourraient être augmentées en fonction des besoins.