Coronavirus : "Tous les moyens militaires ont été utilisés", rappelle le général Trinquand

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Épidémie de coronavirus oblige, le traditionnel défilé militaire du 14-Juillet est remplacé mardi par une simple cérémonie place de la Concorde. Si la priorité est de rendre hommage aux soignants, le général Trinquand, a rappelé sur Europe 1 le rôle essentiel joué par les militaires durant la crise.
INTERVIEW

Pas de défilé militaire cette année sur les Champs-Elysées à l’occasion du 14-Juillet. En raison de l’épidémie de coronavirus, il a été remplacé par une cérémonie place de la Concorde, à Paris, en présence d’Emmanuel Macron. La priorité des autorités est de rendre hommage aux personnes qui ont affronté le virus en première ligne, soignants bien sûr, mais aussi enseignants, caissiers, agents funéraires…

Un choix logique pour le général Trinquand, qui a toutefois rappelé sur Europe 1 la contribution des militaires durant la crise sanitaire. "Tout l'éventail des moyens militaires a été utilisé", a souligné l’ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU. Emmanuel Macron a d’ailleurs rendu hommage appuyé aux militaires lundi à l’Hôtel de Brienne.

Les militaires sont là "quand on a besoin d'eux pour la défense de la nation"

Pour qualifier le rôle des armées, le général aujourd’hui à la retraite a utilisé une expression : Ultima ratio. "C’est le dernier recours", a traduit Dominique Trinquand. "Je crois que c'est très important de se souvenir que les militaires - et le président en a parlé longuement hier (lundi) -, ne sont pas faits seulement pour aller intervenir à l'extérieur, mais aussi quand on a besoin d'eux pour la défense de la nation. Ils sont présents et ça a été le cas dans l'opération Résilience, où ils sont venus en soutien du personnel soignant".

A titre d’exemple, le général Trinquand a évoqué "les hélicoptères et les avions de et l'aviation légère de l'armée de terre", qui transportaient des malades d’un territoire à l’autre. "Et puis il y a les bateaux. N'oublions pas les porte hélicoptères qui ont été envoyés aussi bien aux Antilles que du côté de la Réunion et en Corse", a rappelé l’ancien militaire. "Et je ne parle pas, bien sûr, des pompiers de Paris qui, je le rappelle, sont des militaires, et des pompiers de Marseille qui sont eux aussi des militaires."