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Johanna Chabas, édité par Margaux Baralon
Certains salariés retrouvent le chemin du bureau après des vacances, voire des mois de télétravail. Et avec les nouvelles règles sanitaires, il va falloir changer ses habitudes pour le déjeuner. Les cantines d'entreprise ont beau essayer de rassurer, certains préfèrent toujours leurs plats maison à manger sur un banc.
REPORTAGE

C'est la rentrée pour les petits… mais aussi les grands ! Nombreux sont les salariés à revenir au travail cette semaine. Certains retrouvent les bureaux après des vacances mais aussi le confinement. Et il va falloir changer ses habitudes, notamment alimentaires. Fini les petits plats à la maison, retour à la pause déjeuner. Europe 1 s'est rendue dans le quartier de la Défense, à Paris : les entreprises ont multiplié les mesures sanitaires pour accueillir les salariés dans leur cantine mais les employés ont encore du mal à avoir confiance.

"Les plus malins ont fait en sorte d'arriver plus tôt"

Masque obligatoire, une place sur deux condamnée, désinfection des tables… Les restaurants d’entreprises font tout pour rassurer. Avant de retrouver le sien, Khadouj avait peur de la foule à midi. Mais sa cantine fournit une nouvelle application pour voir la fréquentation en direct sur son téléphone. "Il y a vraiment une affluence à partir de midi et jusqu'à quasiment 13 heures. Donc les plus malins ont fait en sorte d'arriver plus tôt au bureau pour aller déjeuner le plus tôt possible, avant midi", raconte Khadouj. "C'est ce qu'on a fait, cela nous a permis d'aller faire un tour par la suite et de voir ce qu'il se passe à l'extérieur."

À l’extérieur justement, les salariés sont encore nombreux à préférer une terrasse ou un banc. Adrien, qui a prévu son plat maison, déteste "le côté enfermement" des restaurants d'entreprise. "Ils sont souvent au sous-sol, peu lumineux... On a envie de s'aérer, encore plus depuis le Covid-19. On se sent assez enfermé et on est obligé de porter le masque".

Des solutions qui ne sont que temporaires

À côté de lui, son collègue Wabi sait pourtant que cette solution n’est que temporaire. "Là il fait encore bon, mais quand on va arriver sur la période de la Toussaint ou la période hivernale, il va faire froid et il va pleuvoir. On ne sait pas où on va manger, il y a pas mal d’inquiétudes et de questionnements là-dessus."

Le jeune cadre espère surtout qu'il pourra continuer le télétravail deux jours par semaine et éviter ainsi les cohues de la cantine.