poisson d'avril 1:40
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Romane Hocquet, édité par Ugo Pascolo
Malgré un contexte qui se prête peu à rire, les traditionnels poissons d'avril ont fleuri sur Internet mercredi, et parfois même dans la presse. Europe 1 a repéré pour vous les trois meilleures blagues qu'il ne fallait pas rater cette année. 

En pleine période de confinement à cause du coronavirus, la situation ne prête pas à rire. Pourtant, les traditionnels poissons d'avril ont bel et bien fleuri sur la Toile ces dernières heures, même si épidémie oblige, ils étaient majoritairement en rapport avec le Covid-19. Si vous n'avez pas vu passer ces blagues, Europe 1 vous récapitule les trois meilleures. 

Une chaîne humaine contre le coronavirus

Alors que le gouvernement martèle depuis le début de la crise sanitaire l'importance de respecter les fameux gestes barrière et la distanciation sociale, un appel a émergé sur Facebook pour former une immense chaîne humaine autour de la Terre contre le coronavirus. La page expliquant même qu'il faut être main dans la main, serrés et soudés pour endiguer l'épidémie. Ce qui va bien sûr à l'encontre de toutes les mesures qu'il est nécessaire de respecter.

Le Tour de France délocalisé... en Corée du Sud

Ce 1er avril a également vu se diffuser ce conseil atypique d'universitaires français et suisses, "validé" par l'Académie française d'après leurs auteurs, de privilégier le vouvoiement au tutoiement pour lutter contre le Covid-19. Pourquoi ? Tout simplement parce que certains sons, comme le "tu", envoient plus de postillons...

Outre Internet, la presse aussi a respecté la tradition, notamment l'hebdomadaire Le Point. Ce dernier a affirmé que le Tour de France serait délocalisé en Corée du Sud à cause du coronavirus. Le magazine a même précisé que le maire de Nice, Christian Estrosi, avait déploré cette décision, tout en recevant la promesse que sa ville serait le point de départ de la première étape de l'édition 2021.

 

 

Des poissons d'avril peu appréciés dans certains pays

Mais les poissons d'avril ne font pas rire tout le monde. En Thaïlande ou à Taïwan par exemple, la moindre plaisanterie sur le Covid-19 peut vous envoyer en prison, ou vous coûter plusieurs milliers d'euros d'amende. Les autorités de ces pays craignent en effet que ces blagues soient prises au sérieux par une partie de la population.