Aéroport Bordeaux coronavirus 1:23
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Stéphane Place édité par Guilhem Dedoyard , modifié à
Les tests dans les aéroports sont obligatoires pour les voyageurs revenant de pays à risque depuis début août. Ce week-end, à Bordeaux, les contrôles vont se renforcer, comme l'explique le préfet délégué pour la sécurité et la défense en Gironde, Martin Guespéreau.

Des contrôles plus stricts pour les passagers qui arrivent des pays considérés à risque. C'est le choix fait par la préfecture de Bordeaux concernant l'aéroport de Mérignac. Les tests, facultatifs mi-juillet, étaient obligatoires depuis début août. Désormais, ils se durcissent. Au micro Europe 1, le préfet délégué pour la sécurité et la défense en Gironde, Martin Guespéreau, explique ce qui a changé depuis samedi dans la lutte contre le coronavirus.

"Il y a une liste de pays rouges-écarlates établie au niveau nationale. Tous les vols en provenance des ces pays vont, à partir de ce week-end, appliquer un nouveau protocole", explique Martin Guespéreau. La personne qui prend l'avion est prévenue par sa compagnie. "Premièrement, elle doit dans l'avion remplir une fiche de traçabilité : elle donne ses coordonnées, ses contacts, où elle va, ce qu'elle fait. Nous les gardons pour la contacter si il y a un besoin", explique-t-il.

Un test PCR obligatoire et un suivi précis

Deuxièmement, "en descendant de l'avion, elle présente un test PCR de moins de 72 heures". S'il elle le présente, elle peut circuler librement. "Si elle ne le présente pas, elle a la possibilité de le faire avant le passage de police", continue le préfet délégué pour la sécurité et la défense de Gironde. Dans ce cas de figures deux possibilités : se soumettre ou non au test. 

Si elles acceptent, un suivi à distance est effectué. "Pendant qu'elles attendent ce résultat, 24 heures, on leur demande de porter le masque tout le temps et de d'isoler. On leur demande de ne pas rencontrer la population, de ne pas aller dans les bars pendant un temps relativement long", précise Martin Guespéreau. En revanche,"si elles refusent ce test là, par arrêté préfectoral nous la mettons en quatorzaine obligatoire". L'objectif, selon lui, "barrer la route à l'entrée du virus à nos portes. Et une des portes essentielles, c'est l'aéroport."