discothèque boîte de nuit 1:30
  • Copié
François Coulon, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Alors que les commerces attendent une date de réouverture, les boites de nuit sont plus que jamais en difficulté face à la crise sanitaire. Un quart d'entre elles ont déjà fermées leurs portes. Pour le gérant du Stanley à Rennes, la situation est très compliquée à vivre. 

"Toute une vie qui part en poussière en quelques semaines." Tandis que les commerçants attendent impatiemment la prise de parole d'Emmanuel Macron mardi à 20 heures pour enfin connaître la date de leur réouverture, le milieu de la nuit est à court d'espoir. Après huit mois de fermeture, un quart des établissements ont déjà mis la clé sous la porte, soit environ 300 boites de nuit. Parmi eux le Stanley, une institution à Rennes. Son patron Dominique Rousseau, témoigne de sa situation dramatique au micro d'Europe 1.

 "500.000 euros sur huit mois"

En 45 ans d'existence, le Stanley a vu défiler un million d'adeptes du monde de la nuit, mais aussi vu Étienne Daho faire ses débuts dans les années 1980 et Pascal Obispo aux platines. Mais tout ceci a été balayé par le coronavirus. La crise sanitaire a fait de très importants dégâts dans les finances de la boite de nuit, "une perte de chiffre d'affaires entre 50.000 et 60.000 euros par mois, dont quasiment 500.000 euros sur huit mois", explique le gérant. "C'est terrible. Humainement je l'avoue, il y a des moments où c'est très compliqué et on peut vite basculer." 

Une situation telle que Dominique Rousseau lance un "appel au secours" : "ce sont des familles entières qui sont en train de mourir. Je n'ai même pas le droit au RSA. Je vais donc peut-être me retrouver à la rue."