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Victor Dhollande, édité par Manon Fossat , modifié à
Le déconfinement progressif a débuté lundi avec la fin des restrictions de circulation en France et doit se poursuivre avec une deuxième étape prévue le 19 mai prochain. Et du côté des chiffres, les mesures de ces dernières semaines semblent enfin porter leurs fruits, puisque tous les indicateurs de l'épidémie sont actuellement à la baisse et pourraient le rester.

Alors que la première étape du déconfinement progressif a démarré lundi, le reflux de l'épidémie de coronavirus est enfin net en France. A deux semaines exactement de la réouverture des commerces et des terrasses, tous les indicateurs sont en effet à la baisse dans le pays. Un constat plutôt rassurant, puisque dans certaines villes particulièrement frappées par l'épidémie il y a quelques mois, les hôpitaux désemplissent petit à petit.

Des données encourageantes donc, à commencer par celles du taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de cas pour 100.000 habitants, qui était au dessus des 400 il y a un mois. Désormais, il est de 224 au niveau national. Avec un seul petit bémol à soulever tout de même concernant la tranche d'âge des 20-40 ans, qui enregistre de son côté un taux supérieur à 350.

Les services de réanimation commencent à respirer

Concernant le taux de reproduction, soit le nombre de personnes qu'un seul malade contamine, il se situe quant à lui aux alentours de 0,85, soit en dessous de 1. Un indicateur clair que l'épidémie recule et une bonne nouvelle qui commence en plus à se faire sentir dans les hôpitaux.

Le 15 avril dernier en effet, il y avait encore 2.000 admissions quotidiennes de patients Covid-19 dans les établissements de santé français. Aujourd'hui, ce chiffre est redescendu en dessous de la barre de 1.500, ce qui signifie que les services de réanimation vont eux aussi voir la pression diminuer.

L'exemple frappant de Dunkerque

Enfin, un peu plus de 5.500 patients se trouvent dans les hôpitaux à l'heure actuelle, contre plus de 6.000 il y a encore dix jours. Un chiffre encore trop haut, mais qui devrait continuer à baisser. Comme exemple le plus représentatif de cette diminution de l'épidémie, la ville de Dunkerque. Alors submergée par le variant britannique il y encore deux mois, elle enregistrait un taux d'incidence de 1.000. Aujourd'hui, il n'est plus que de 150, et les hôpitaux se vident très rapidement.