Des médecins libéraux réclament un élargissement du couvre-feu et un confinement le week-end

"Trop de nos concitoyens ne prennent pas suffisamment au sérieux les risques de contagion", estiment ces médecins (photo d'illustration).
"Trop de nos concitoyens ne prennent pas suffisamment au sérieux les risques de contagion", estiment ces médecins (photo d'illustration). © AFP
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avec AFP
Dans un communiqué publié dimanche, les médecins de l'Union régionale des professionnels de santé libéraux (URPS) d'Auvergne-Rhône-Alpes comparent les "demi-mesures du couvre feu actuel" à la "drôle de guerre de 1939-40". 

Les médecins de l'Union régionale des professionnels de santé libéraux (URPS) de la région Auvergne-Rhône-Alpes réclament un élargissement du couvre-feu et un confinement de la population le week-end, estimant que "la situation est grave et le temps n'est plus aux demi-mesures" face à l'épidémie de coronavirus

"La catastrophe sera humaine, puis économique, puis sociale"

"L'élargissement immédiat des horaires du couvre-feu à partir de 19 heures en semaine et l'instauration d'un confinement les samedis et dimanches sont nécessaires", soulignent-ils dans un communiqué, rapprochant les "demi-mesures du couvre-feu actuel" à la "drôle de guerre de 1939-40". "L'épidémie atteint un niveau record qui dans quelques jours trouvera sa traduction dans un encombrement, voire une saturation des services hospitaliers [...]. Si rien n'arrête la progression de l'épidémie, la catastrophe sera humaine, puis économique puis sociale", déplorent-ils.

Ils estiment que pour éviter une situation "comparable à celle du Grand-Est, voire de l'Italie au printemps dernier" et "dans l'attente d'un vaccin efficace et parfaitement toléré", il convient d'associer "l'effort de toute la population" à celui demandé aux soignants "de réorganiser leur travail et d'augmenter leur disponibilité".

"Trop de nos concitoyens ne prennent pas suffisamment au sérieux les risques de contagion, banalisent individuellement cette infection, négligent le risque qu'ils font courir aux autres et en premier lieu aux plus vulnérables", soulignent-ils encore.