Plusieurs dizaines de patients vont être transférés vers des CHU moins saturés. 1:21
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Virginie Salmen, édité par Laetitia Drevet
L'épidémie de coronavirus continue sa progression en France, où 33.000 cas ont été diagnostiqués. Dans les principaux foyers de contamination, le Grand Est et l'Île-de-France, les hôpitaux sont submerger. Pour les soulager, plusieurs transferts de patients sont prévus dans les prochaines jours en direction de CHU un peu moins saturés. 

Le transfert des patients atteints du coronavirus s’accélère à travers la France. Par la route, par trains ou par avions, les autorités sanitaires organisent le départ de patients réanimatoires issus d’hôpitaux des régions les plus touchées vers des CHU un peu moins submergés. Après un premier convoi médicalisé parti de Strasbourg en direction de Nantes jeudi, d’autres transferts sont prévus pour le weekend et le début de semaine prochaine. 

Avec le Grand Est, la région Île-de-France est à ce jour le principal foyer de l’épidémie de l’Hexagone. Certains de ses hôpitaux, sur le point d’arriver à saturation, seront eux aussi soulagés dans les prochains jours par le transfert d’une quinzaine de patients des services de réanimation.

"En Île-de-France, des centaines de lits ont été dégagés, il y en a encore quelques-uns disponibles ce weekend. Mais pour soulager les hôpitaux de la grande couronne, particulièrement chargés, une quinzaine de patients réanimatoires vont être évacuer par voie routière vers la région Centre-Val-de-Loire", explique le professeur Rémi Salomon, directeur général de la santé. Ce transfert doit avoir lieu au cours du weekend.  

Plusieurs dizaines de patients s’apprêtent par ailleurs à quitter les hôpitaux de la région Bourgogne-Franche-Comté, eux aussi submergés. "Une première évacuation de 40 patients réanimatoires se fera par voie routière et aérienne vers la région Auvergne-Rhône-Alpes au cours des jours qui viennent. Un second convoi sera affrété vers la région PACA au cours du weekend", précise Rémi Salomon.

Selon le dernier bilan officiel publié vendredi, près de 33.000 cas ont été confirmés depuis le début de l'épidémie en France, et 1.995 morts sont dénombrés rien que dans les hôpitaux.